Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
rechauffement climatique cop21 changement d'heure
6 octobre 2018

Abeille l'Ozone est un fléau et une calamité pour les apiculteurs l'ADEME t'es foutu les abeilles sont sur Facebook...

plainte ozone petition europe

abeille ozone

boudon fleur

Hymne Européen - Officiel - Ode à la Joie - Français.

pluies_acides_foret

pluie-acide-image3

ozone-formation

C4C_2_graph204

hulot2

20180314_M_Labrousse_1413192

 

petition_2017

20180314_M_Labrousse_1413192__1_

 

petition_2015

petition_2017_NO2

petition_2018

L'ozone est un danger pour la vegetation,la faune et la flore

 Bruxelles, 23/04/2018

Mr ERICK LABROUSSE

5 square Hector berlioz

94700 maisons-Alfort FRANCE

labrousse.erick@gmail.com

Monsieur, Je vous remercie pour votre lettre du 20/04/2018, enregistrée comme plainte sous le numéro de référence CHAP(2018) (référence à rappeler dans toute correspondance ultérieure). Votre plainte sera examinée par les services de la Commission au regard du droit de l'Union européenne applicable. Vous serez informé des résultats et de toute mesure prise à l’égard de votre plainte par la ENV-CHAP@ec.europa.eu. 

De fortes concentrations mesurées
Echantillonnage des concentrations d’ozone dans l’air

Actuellement un seuil limite de toxicité de l'ozone sur la végétation est disponible : l'AOT 40 (seuil d'accumulation d'ozone au dessus de 40 ppb ≈ 80 μg/m3) qui est un indicateur de cumul d'ozone pendant la période de végétation. Nous observons régulièrement que ce seuil est dépassé sur plusieurs sites.

Ce seuil etait de 50µG/m3 d'air sur 24 a ne pas depasser et il a ete remonté par  Borloo dont l'incompetence est reconnu au niveau de l'Union Européenne 

 Il existe une régulation naturelle induite par la compétition entre espèces et entre colonies d’une même espèce : après la phase d’installation, on observe ensuite une stabilisation des effectifs. C’est ce que l’on a constaté dans au moins un département du Sud-Ouest où V. velutina était pourtant très répandu, le Lot-et-Garonne, où l’on a constaté en 200_ puis en 200ç une nette régression des populations. Il faut rappeler que la filière apicole française connaît actuellement des difficultés se traduisant notamment par une mortalité anormalement élevée des colonies d’abeilles pouvant affecter dans certains ruchers jusqu’à 100% des ruches, dans des départements indemnes de V. velutina. Parmi les causes, les maladies des abeilles sont un des facteurs prépondérants*. La varroase (acarien Varroa destructor), ainsi que les loques, nosémoses et viroses constituent le risque majeur. S’y ajoutent les aléas climatiques et des facteurs environnementaux par la pollution a l ozone et au dioxyde d'azote . La présence du prédateur V. velutina n’est qu’un facteur supplémentaire de fragilisation des ruches

La pollution à l’ozone éteint le parfum des fleurs

 

 

Même si nous apprécions le doux parfum de certaines plantes à fleurs, nous n’en sommes les « cibles » que par accident. Ces arômes, résultant d’un cocktail de ce que les scientifiques appellent des « composés organiques volatils » (ou COV en abrégé), servent en général d’outils de communication pour ces végétaux et notamment pour se signaler auprès des insectes susceptibles de les polliniser. Abeilles, bourdons et compagnie utilisent en effet ces molécules pour détecter les fleurs à courte ou longue distance et recueillir un certain nombre d’informations sur les plantes qui les ont émises comme par exemple leur espèce ou la « récompense » à laquelle les insectes peuvent s’attendre s’ils s’en vont les butiner. En remontant la piste odorante dans la direction où les COV sont de plus en plus concentrés, ils parviennent à la source. Encore faut-il que la piste soit assez claire et que les indices parfumés envoyés par la plante ne soient pas effacés, à l’instar des morceaux de pain que le Petit Poucet abandonne derrière lui et que mangent les oiseaux…

 

 

 

C’est ce problème de la persistance de la « piste » auquel vient de s’attaquer une équipe hispano-finlandaise, dans une étude publiée par la revue New Phytologist. Ces spécialistes de l’écologie se sont demandé si la pollution à l’ozone n’était pas capable de jouer le rôle des oiseaux du conte de Perrault. Ils sont partis du constat que la concentration de l’ozone troposphérique – celui des basses couches de l’atmosphère, à ne pas confondre avec l’ozone stratosphérique qui, à haute altitude, forme la fameuse couche d’ozone qui protège en très grande partie le vivant des ultra-violets du Soleil – a significativement augmenté depuis plusieurs décennies, et devrait continuer de le faire, en raison des activités humaines. L’ozone, gaz dont les molécules sont formées de trois atomes d’oxygène, est en effet produit par l’action du rayonnement solaire sur différents polluants comme les gaz d’échappement. Or, comme le soulignent les auteurs de l’étude, l’ozone, non content d’avoir des impacts négatifs sur les tissus et la physiologie des plantes, présente aussi la particularité d’être un puissant agent oxydant, c’est-à-dire qu’il est capable de dégrader, de briser d’autres molécules. Et pourquoi pas celles des COV émis par les végétaux, se sont interrogés ces chercheurs ? Si c’était le cas, cela risquerait de réduire la distance que les parfums floraux parcourent avant de devenir indétectables par les pollinisateurs et cela pourrait affaiblir  d’autant l’efficacité de ces derniers…

 

Pour répondre à la question, ces scientifiques ont imaginé et réalisé, durant l’été 2014, une série d’expériences destinées d’une part à mesurer l’action de l’ozone sur les composés organiques volatils et, d’autre part, à voir si cela avait un impact sur les capacités des pollinisateurs à se diriger vers les plantes. Le couple testé était, côté plante, la moutarde noire, végétal très répandu en Europe, et, côté insecte, le non moins commun bourdon terrestre. Les auteurs de l’étude ont commencé par couper des fleurs de moutarde qu’ils cultivaient eux-mêmes et par les placer dans un dispositif fermé où elles étaient exposées à différentes concentrations d’ozone : pas d’ozone, 80 parties par milliard (ppb selon l’acronyme anglais) et 120 ppb, cette dernière concentration correspondant au premier des fameux seuils d’alerte à l’ozone en France.

 

L’air et les COV qu’il portait circulaient ensuite dans un système de tubes dans lesquels on mesurait, tous les 150 centimètres depuis la source, les concentrations en composés organiques volatils, ce jusqu’à 4,5 mètres de distance. Les chercheurs se sont aperçus qu’à seulement 1,5 mètre et avec 80 ppb d’ozone insufflé, la dégradation des COV était sensible. Du coup, ils n’ont pas été étonnés de constater que, dans la pire des configurations (4,5 m et 120 ppb), plusieurs composés organiques volatils émis par les fleurs de moutarde noire voyaient leur concentration diminuer de 26 à 31 %.

 

Dans la seconde série d’expériences qui duraient dix minutes chacune, les bourdons sont entrés en scène, dans une grande chambre cylindrique de 1,5 mètre de diamètre divisée en deux parties égales. A droite et à gauche de la porte d’entrée étaient disposées de fausses fleurs de moutarde (en papier non odorant, qui étaient là pour donner un indice visuel aux insectes), derrière lesquelles débouchaient des tubes relâchant de l’air : soit de l’air sans aucun COV, soit des échantillons issus de la première série de tests. Les expérimentateurs observaient la partie de la chambre dans laquelle les bourdons passaient le plus de temps et enregistraient le nombre de visites rendues aux inflorescences artificielles. Le tout pour voir si la dégradation des composés organiques volatils par l’ozone avait un effet notable sur le comportement des insectes. La réponse a été oui. On ne sera pas vraiment étonné d’apprendre que les bourdons préféraient l’odeur « pure » à celle altérée par l’ozone.

 

Pour les auteurs de l’étude, de nombreux insectes pourraient être touchés par la perturbation de la communication chimique avec les plantes due à la pollution à l’ozone, ce qui risquerait d’avoir un réel impact écologique mais aussi économique, notamment sur les zones agricoles proches des villes, zones qui, dans un avenir proche, seront de plus en plus la norme en raison de l’urbanisation accélérée de la planète. L’article du New Phytologist n’avait évidemment pas pour but de mesurer une éventuelle réduction des rendements agricoles mais il suggère que de nouveaux travaux comparent le succès de la pollinisation en présence ou non d’ozone. Ses auteurs ajoutent qu’il faudra mener d’autres expériences du même genre avec différents couples plante-insecte. Ce travail rend encore plus complexe la problématique des pollinisateurs. Déjà affaiblis par les insecticides répandus par les agriculteurs – ainsi que par des parasites –, les voilà potentiellement touchés par un autre type de pollution d’origine humaine. Décidément, il ne fait pas bon butiner sur notre Terre…

L 'ozone est un gaz très oxydant qui, à des concentrations élevées, a un effet néfaste sur la végétation. Il pénètre dans les feuilles par les stomates (minuscules orifices situés au niveau de l'épiderme des végétaux et servant aux échanges gazeux) et se dégrade instantanément au contact des cellules, entraînant des réactions en chaîne et aboutissant à la mort de celles-ci.

Sur les plantes les plus sensibles, les symptômes sont identifiables dans un premier temps par la présence de nécroses foliaires et ensuite par la chute prématurée des feuilles. Ces pertes foliaires entraînent des diminutions de croissance et un affaiblissement des plantes, les rendant plus sensibles aux attaques parasitaires (insectes, champignons) et aux aléas climatiques (sécheresse).

 

Il existe donc des risques de réaction des végétaux selon leur sensibilité. Les plus fortes concentrations sont observées dans certains sites d'altitude. Cela s'explique en partie par l'épaisseur plus réduite de l'atmosphère en montagne, entraînant un plus faible filtrage du rayonnement solaire et engendrant une plus forte production d'ozone.

Pesticides, raréfaction des fleurs, fragmentation de l’habitat… autant de facteurs qui pourraient expliquer la crise que traversent les pollinisateurs, dont les abeilles. Il en est un rarement évoqué, mais qui pourrait avoir un impact important, en particulier en zone urbaine ou industrialisée : la pollution de l’air, en particulier celle à l’ozone.

Mais la question reste posee pour la montagne ou l'Ozone est plus elevé et les pesticides beaucoup plus rare par la disparition du monde agricole 

Selon l’équipe de Kenneth Pratt, de l’université d’Etat de Pennsylvanie, l’ozone réagit chimiquement avec les composés organiques dégagés par les fleurs, et qui aident les pollinisateurs à repérer leur prochain repas. Par exemple, l’alpha-pinène survit presque 40 heures dans un air pur, mais moins de 10 heures lorsque l’ozone s’élève à 60 parties par milliard (ppm), voire moins d’une heure lorsqu’il grimpe à 120 ppm.

Résultat : les fleurs pourraient être repérées moins facilement par les pollinisateurs. Le problème se pose aussi bien pour les espèces spécialistes, qui se focalisent sur une seule molécule, que sur les généralistes, qui préfèrent des « bouquets » de molécules : en raison de l’action différente de l’ozone sur les divers composés, le mélange qui en résulte diffère largement de celui qu’il serait dans un air non pollué.

Selon le résultat des 90 000 modélisations mathématiques menées par les chercheurs, il ne faudrait que 10 minutes pour que 20 % d’une population d’abeilles découvre la source d’émission du bêta-caryophyllène. Du moins dans un air sans ozone : lorsque sa concentration monte à 20 ppm, il leur faut trois heures. Et les résultats sont les mêmes pour les six autres molécules sur lesquelles les chercheurs se sont penchés.

Publicité
Publicité
Commentaires
rechauffement climatique cop21 changement d'heure
  • Réchauffement climatique et déplacement des activités humaines par rapport au soleil Pétition nº 0193/2012 présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe»
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité