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18 octobre 2022

Pollution photochimique et feux de forets en Gironde sur les végétaux et la santé

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Signez la pétition

Cette Heure d'été fut instrumentée par les fascistes Européens en 1940 et en 1942 par Franco et Pétain Paris outragé, par l'Heure d'été de Pétain, mars 1942 Paris Brisé par l'Heure d'été d Hitler juin 1940 Paris martyrisé par l'Heure d'été de Mussolini, juin 1940 Paris pollué par l'Heure d'été de Franco mars 1942 mais Paris libéré de l'Heure d'été des vaincus de 1945, Ordonnance du 14 aout 1945

https://www.change.org

 

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Feu de forêt : un risque accru de cancer et de tumeurs cérébrales pour les personnes exposées, selon une étude

Selon une étude canadienne, les personnes exposées aux feux de forêt présentent un risque accru de cancer du poumon et de tumeurs cérébrales.

Chaque année, en été, les incendies de forêt frappent les mêmes régions. Le sud de la France est ainsi souvent meurtri. Mais que sait-on de l’impact sur la santé pour ceux qui vivent à proximité ? Surtout qu’avec le réchauffement climatique, ces incidents risquent de devenir plus fréquents et plus intenses.

"Les incendies émettent des polluants dont plusieurs sont cancérigènes pour l’humain", alertent des chercheurs de l’Université McGill de Montréal. Ainsi, selon eux, les populations ayant vécu à moins de 50km de feux de forêts au cours des 10 dernières années affichaient des taux de tumeurs cérébrales et de cancer du poumon plus élevés (respectivement 10 % et 4 %) que ceux habitant plus loin.

Des polluants nocifs persistants

Autre problème, si certains polluants reviennent à des concentrations normales peu de temps après l’extinction du feu, d’autres substances chimiques persistent plus longtemps dans l’environnement, ce qui est notamment le cas des métaux lourds et des hydrocarbures. "Le contact avec les polluants environnementaux nocifs pourrait se poursuivre au-delà de la période active d’un incendie", ajoute le Pr Scott Weichenthal, du Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l’Université McGill. Il en ressort que les microparticules de moins de 10 µm de diamètre (PM10) sont statistiquement associées à une augmentation des risques de développer une telle tumeur. Pour chaque élévation de 10 µg/m3 dans l'air ambiant, la probabilité de déclencher un cancer du poumon s'accroît de 22 %. Pour les particules plus fines, de moins de 2,5 µm de diamètre (PM2,5), pour chaque augmentation de 5 µg/m3, les chiffres pourraient laisser croire à une augmentation de 18 % du risque de cancer. Mais ces données ne sont pas validées par les statistiques. Autrement dit, on ne peut conclure à un lien entre les PM2,5 et le cancer du poumon.

Parlement européen

2019-2024

     

 

Commission des pétitions

 

26.10.2020

COMMUNICATION AUX MEMBRES

Objet: Pétition nº 0193/2012, présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe», sur les seuils visés par la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe, ainsi que la protection insuffisante de la santé publique et de l’environnement à cet égard

1. Résumé de la pétition

Le pétitionnaire exprime son mécontentement quant aux valeurs cibles et aux objectifs à long terme fixés par la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe. Il critique aussi vertement la manière dont la France applique les dispositions en vigueur dans ce domaine. Il invite dès lors la Commission à prendre des mesures à l’encontre de la France et à appliquer des seuils plus sévères.

2. Recevabilité

Déclarée recevable le 13 juin 2012. La Commission a été invitée à fournir des informations (article 227, paragraphe 6, du règlement intérieur) (ancien article 216, paragraphe 6, du règlement intérieur).

3. Réponse de la Commission, reçue le 28 septembre 2012

La directive 2008/50/CE concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe prévoit une valeur limite horaire pour le dioxyde d’azote (NO 2) de 200 µg/m3, à ne pas dépasser plus de 18 fois par année civile, et une valeur limite annuelle de 40 µg/m3. Ces valeurs limites pour le NO2 sont applicables depuis le 1er janvier 2010. En vertu de ladite directive, les États membres ont toutefois la possibilité de notifier à la Commission un report du délai fixé pour l’application des valeurs limites de NO2 jusqu’au 1er janvier 2015, au plus tard. Pour pouvoir bénéficier de ce report de délai, les États membres doivent remplir certaines conditions, et notamment élaborer un plan relatif à la qualité de l’air précisant comment ils entendent atteindre les valeurs limites d’ici l’expiration du délai prolongé.

La Commission examine actuellement la notification adressée par les autorités françaises concernant un report du délai fixé pour le respect des valeurs limites de NO2 (lettre du 8 mars 2012). Après un premier examen, la Commission a estimé que la notification était incomplète et a demandé des informations complémentaires aux autorités françaises. Ces dernières ont fourni ce complément d’information en juin 2012. La Commission dispose de neuf mois pour évaluer la notification.

La Commission a entrepris un examen complet des politiques de l’Union en matière de qualité de l’air, qui doit être achevé en 2013. Cet examen visera notamment à actualiser les bases scientifiques permettant d’évaluer les incidences sur la santé et sur l’environnement et débouchera, le cas échéant, sur de nouvelles propositions ou sur la révision des propositions existantes. Des informations complémentaires sont disponibles sur le site internet consacré à cet examen et dans la bibliothèque CIRCA accessible au public à l’adresse suivante:




12. Réponse de la Commission (REV IX), reçue le 26 octobre 2020

En 2018, la Commission a engagé un bilan de qualité pour les deux directives européennes concernant la qualité de l’air ambiant. Ces directives fixent un certain nombre de normes et d’exigences en matière de qualité de l’air afin de s’assurer que les États membres surveillent et analysent de façon harmonisée et comparable la qualité de l’air sur leur territoire. Le bilan de qualité examine également la décision d’exécution 2011/850/UE correspondante, et la directive (UE) 2015/1480 de la Commission. Le bilan de qualité arrive à la conclusion générale que les directives concernant la qualité de l’air ambiant ont été partiellement efficaces pour améliorer la qualité de l’air et respecter les normes en matière de qualité de l’air, mais reconnaît également que tous leurs objectifs n’ont pas été atteints à ce jour. Les directives concernant la qualité de l’air ambiant ont guidé la mise en place d’une surveillance représentative élevée de la qualité de l’air, ont établi des normes claires en matière de qualité de l’air et ont facilité l’échange d’informations fiables, objectives et comparables sur la qualité de l’air, contribuant ainsi à une tendance à la baisse de la pollution atmosphérique. Ces directives se sont avérées moins efficaces pour veiller à ce que des mesures suffisantes soient prises par les États membres afin de respecter les normes en matière de qualité de l’air et de limiter au maximum la durée des périodes de dépassement. Dans sa communication intitulée «Le pacte vert pour l’Europe», la Commission a annoncé que dans le cadre de l’ambition «zéro pollution» pour un environnement exempt de substances toxiques, elle tirera les enseignements du bilan de santé et proposera de renforcer les dispositions relatives à la surveillance, à la modélisation et aux plans relatifs à la qualité de l’air afin d’aider les autorités locales à rendre l’air plus propre, ainsi que de réviser les normes en matière de qualité de l’air de l’Union afin de les aligner davantage sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Pour ce qui est de la procédure d’infraction concernant le dépassement des limites de dioxyde d’azote (NO2), en mai 2018, la Commission a renvoyé la France devant la Cour de justice de l’Union européenne pour ne pas avoir respecté les valeurs limites fixées en matière de qualité de l’air et ne pas avoir pris de mesures appropriées pour limiter au maximum la durée des périodes de dépassement (affaire C-636/18). La Cour de justice de l’Union européenne a rendu son arrêt le 24 octobre 2019. La Cour estime que la France n’a pas respecté les valeurs limites de NO2 et n’a pas pris, en temps opportun, de mesures appropriées afin de permettre que la période de dépassement soit la plus courte possible.

Dans le cadre de la procédure d’infraction en cours concernant les particules grossières (PM10), la Commission évalue les dernières données et informations fournies par les autorités françaises dans leurs réponses. En fonction de l’issue de cet examen, la Commission décidera des mesures les plus appropriées en l’espèce.

 

Conclusions

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FR

 

À la suite du renvoi de la France devant la Cour de justice de l’Union européenne par la Commission en raison des dépassements des valeurs limites de NO2 fixées par la directive 2008/50/CE, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu un arrêt confirmant la condamnation de la France pour manquement aux obligations issues de cette directive. Dans le même sens, le bilan de qualité des directives concernant la qualité de l’air ambiant, achevé en novembre 2019, a conclu que la directive avait donné lieu à des règles applicables et qu’il était important d’adopter des mesures d’exécution pour réduire la pollution atmosphérique.

APRÈS LE NO2, LES PM10 : LA FRANCE CONDAMNÉE PAR LA COUR DE JUSTICE DE L’UE POUR NON-RESPECT DE LA DIRECTIVE SUR LA QUALITÉ DE L’AIR
 Le 28 avril 2022, la France a été condamnée par la Cour de Justice de l’UE (CJUE) pour non-respect de la directive 2008/50/CE relative à la qualité de l’air ambiant, et plus spécifiquement pour « dépassement de manière systématique et persistante » de la valeur limite de concentration (VLC) journalière pour les PM10  

Quelles sont les valeurs limites de concentrations et autres obligations à respecter ?

Les VLC fixées pour les PM10 par la directive 2008/50/CE sont :

  • 40 µg/m3 en moyenne annuelle,

  • 50 µg/m3 en moyenne journalière, à ne pas dépasser plus de 35 fois par année civile [ annexe XI].

En effet, lorsque le dépassement des valeurs limites fixées pour les PM10 a lieu après le délai prévu pour leur application, l’État membre concerné est tenu d’établir un plan relatif à la qualité de l’air qui réponde à certaines exigences. Ce plan doit prévoir les mesures appropriées pour que la période de dépassement de ces valeurs limites soit la plus courte possible et peut comporter des mesures additionnelles spécifiques pour protéger les catégories de population sensibles, notamment les enfants La République française est condamnée aux dépens. Pour l’instant, donc, pas de sanction pécuniaires, mais la France devra se conformer à l’arrêt dans les meilleurs délais. Mais cela est impossible a ce jour sous l'Heure d’été des vaincus de 1945 recommandation 1432 du Conseil de l'Europe et des rapports de le Député Ségolène Royal de 1990 ,du Député  François Michel Gonnot 1996 et du Sénateur Philippe François . Délégation du Sénat pour l'Union européenne - Rapport No 13 - 1996 / 1997

 

Les feux de forêts en Gironde occasionnent des épisodes de pollution de l'air

Recommandation 1432 (1999)

Respect du système de fuseaux horaires européens

Auteur(s) : Assemblée parlementaire

Origine - Voir Doc. 8564, rapport de la commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et des pouvoirs locaux, rapporteur: M. Briane. Texte adopté par la Commission permanente, agissant au nom de l’Assemblée, le 4 novembre 1999.

7. Cependant, elle constate que dans les pays qui appliquent l’heure d’été tout en maintenant l’avancement permanent de l’heure légale, notamment la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas, le décalage entre cette dernière et l’heure de méridien peut dépasser deux heures en été, créant ainsi la situation d’heure d’été double.

8. D’après certaines recherches et observations scientifiques récentes, ce décalage important et le déplacement des rythmes journaliers par rapport à l’heure de méridien qui en résulte sont à l’origine, dans ces pays, de certains effets qui affectent l’environnement, la santé et la condition physiologique et psychologique humaines.

9. Ils contribuent par exemple à une plus forte concentration dans l’air des oxydants photochimiques (dont l’ozone et le nitrate de péroxyacétyle), ce qui a des conséquences graves pour la santé des personnes vulnérables aux substances toxiques, mais aussi pour le patrimoine naturel et culturel.

10. Les observations menées dans ces pays montrent que le décalage important du rythme de vie par rapport au cycle solaire qui résulte de l’heure d’été double provoque chez de nombreux individus, en particulier chez les enfants et les personnes âgées, des troubles du sommeil et l’insuffisance du repos nocturne qui, à leur tour, ont des effets sur la condition générale, l’équilibre physique et les performances intellectuelles.


Les feux de forêts, en plus d'émettre des gaz à effet de serre, sont une véritable catastrophe pour la biodiversité, l'érosion des sols, le climat, et la santé. A ce titre, pour estimer le nombre de décès humains engendrés par les épaisses fumées des feux de végétation, les auteurs se sont appuyés sur des images satellites des feux de forêts où d'immenses panaches sont visibles. Or ceux-ci sont majoritairement constitués de particules de carbone très fines et dangereuses regroupées sur le terme générique de PM 2,5. 
Celles-ci restent en suspension pendant des dizaines de jours, polluant de vastes territoires et s'immisçant dans les logements. Leur taille microscopique leur permet de se loger dans les alvéoles pulmonaires contribuant à l'apparition d'infections respiratoires graves et de troubles cardio-vasculaires. Les terribles feux de forêt en cours à La Teste-de-Buche et à Landiras (Gironde) ont des conséquences sur la qualité de l'air, non seulement en Nouvelle-Aquitaine, mais aussi dans plusieurs régions françaises exposées au panache des fumées. Ces feux émettent des quantités importantes de particules fines vers l'atmosphère, informe l'Institut national de l'environnement et des risques (Ineris). Ces émissions ont occasionné un dépassement du seuil d'alerte pour les particules (PM10) en Gironde et en Dordogne, dans la journée du 19 juillet. Le changement d'orientation des vents a ensuite permis une diminution des concentrations à Bordeaux, a expliqué Atmo Nouvelle-Aquitaine, mais de fortes concentrations en particules ont été constatées en Dordogne et en Charente. Des augmentations de concentrations ont également été mesurées par les stations de mesure de Limoges, Poitiers, Airvault et Brive, mais moins marquées du fait de la plus grande distance par rapport aux feux. Au-delà de la Nouvelle-Aquitaine, des pics ponctuels de concentration en particules ont été mesurés en Auvergne, dans le Centre-Val-de-Loire, les Pays de la Loire, la Normandie et l'Île-de-France où des odeurs de fumées ont pu être ressenties, le 19 juillet au soir.« L'évolution des concentrations étant dépendante de l'évolution de l'incendie, des conditions météorologiques, il est impossible à l'heure actuelle de se prononcer sur l'évolution des concentrations en particules en suspension pour les jours à venir », prévenait Atmo Nouvelle-Aquitaine, le 19 juillet. La situation s'est toutefois nettement améliorée, ce mercredi 20 juillet, en raison d'une météo plus favorable et d'une meilleure maîtrise des feux de forêt.

Incendies en Gironde : Bordeaux se réveille dans la fumée, appel à ne pas déranger les pompiers

Image

Périgueux enfumé aux PM10 PM2.5 No2 et Ozone sous l'Heure d’ete de la Déportation de mars 1942 pour la zone libre 

La nuage de fumées a atteint la Dordogne, ici à Périgueux

Ozone (O3)

Valeurs recommandées

O3 : 

100 μg/m3, valeur maximale journalière sur 8 heures*

60 μg/m3 valeur moyenne sur 8 heures, saison de pointe**

* 99e percentile (c’est-à-dire 3-4 jours de dépassement par an)

** Moyenne de la concentration maximale journalière d’ozone en moyenne sur 8 heures pendant les six mois consécutifs où la concentration d’ozone en moyenne glissante sur six mois est la plus élevée.

 

Valeurs recommandées par l’OMS pour la qualité de l’air

Matières particulaires (PM)

Valeurs recommandées

Particules fines (PM2,5) :

5 μg/m3 valeur moyenne annuelle

15 μg/m3 valeur moyenne sur 24 heures

Particules grossières (PM10) :

 

15 μg/m 3 valeur moyenne annuelle

45 μg/m 3 valeur moyenne sur 24 heures

Outre les valeurs recommandées, les Lignes directrices mondiales de l’OMS sur la qualité de l’air établissent des cibles intermédiaires pour les concentrations de PM10 et de PM2,5 dans le but de promouvoir une transition graduelle vers des concentrations plus faibles. Le seuil d’alerte des particules en suspension PM10 a été franchi ce mardi 19 juillet dans le département de la Dordogne . La prudence est de mise pour les plus fragiles Beaucoup d’habitants de la Dordogne se sont réveillés ce mardi 19 juillet en se demandant si les épaisses fumées et les odeurs de brûlé ne venaient pas du départ d’incendies dans le département. Ce n’était pas le cas

Conséquence, le seuil d’alerte des particules en suspension (PM 10) a été dépassé, provoquant un épisode de pollution atmosphérique, comme l’a annoncé la préfecture de la Dordogne en fin de journée tout en insistant : « La présence de fumée ne revêt pas de risques majeurs pour la santé. Pour une simple sensation d’odeur gênante et/ou irritation des voies respiratoires, il n’est pas nécessaire de solliciter le médecin traitant, ni d’appeler le numéro d’urgence du Samu/Centre 15. »

 

Les services de l’Etat ont toutefois renouvelé les recommandations faites dès le début de la matinée, en particulier en direction des personnes à risque : « Si vous souffrez de pathologies respiratoires aiguës, n’ouvrez pas les fenêtres de votre domicile et limitez vos sorties. Évitez de pratiquer une activité sportive le temps que les fumées se dissipent. » Et d’inviter les employeurs des salariés exécutant un travail physique en plein à « faire preuve de vigilance et à saisir, le cas échéant, leur service de médecine du travail  (de Petain de 1942 sous l Heure d'ete de la collaboration de mars 1942 pour la zone libre) 

Des odeurs jusqu'à Nantes

Les odeurs de fumées issues des incendies en Gironde sont ressenties jusqu'à Nantes ce mardi matin, selon France Bleu Loire Océan. Air Pays de la Loire confirme qu'il s'agit bien des fumées venues de Gironde. Ces odeurs de pins brûlés ont même été visibles dans le Limousin comme le rapporte nos confrères de France Bleu Limousin

 

Interrogé sur ces fumées sur France Bleu Gironde,

 

Pierre Hurmic 

 

: "La maison brûle de plus en plus et certains continuent de regarder ailleurs"le maire de Bordeaux Pierre Hurmic veut rassurer : "Les fumées ne doivent pas nous inquiéter, ceux dont il faut s'inquiéter, c'est que la propagation des incendies qui, à l'heure où nous parlons, ne sont toujours pas maîtrisés". L'élu écologiste prévient "les phénomènes que l'on subit aujourd'hui sont précurseurs d'événements qui vont devenir plus fréquents et plus intenses à l'avenir".



Effet de la pollution sur les végétaux Ce monsieur ne savait pas..

 L’Airaq a déclenché l’alerte de pollution de l’air aux particules fines de la Ville de Bordeaux une semaine apres les feux 

 Rappelons que d’après des études de l’OMS, les particules fines sont à l’origine d’effets significatifs constatés sur la santé humaine. Cette pollution vient d’être reconnue comme cancérigène, et en France près de 42 000 décès prématurés par an sont imputés à la pollution de l’air par les particules fines. Des solutions durables existent pour lutter efficacement contre cette pollution, particulièrement en ce qui concerne le trafic routier à Bordeaux : la généralisation des zones 30, le développement des itinéraires cyclistes sécurisés, l’accroissement de l’offre d’autopartage, la mise en place de zones de circulation à basse émission de particules et de gaz polluants, la 3ème voie de la rocade dédiée au covoiturage et aux transports en commun,…

Il devient urgent pour la santé des Bordelais, et notamment des plus exposés et des plus fragiles d’entre eux, que ces solutions soient mises en œuvre sur notre territoire.

 

 

Pierre Hurmic, Président du groupe

 Il ne sait pas que les feux de forets produisent des PM10 et PM2.5 précurseurs de la formation à la pollution  photochimique a l'Ozone sous l'Heure d'été ... Utilisé dans de mauvaises conditions , précise Airaq, le bois peut émettre plus de polluants que d’autres combustibles et notamment des polluants ayant un impact sur la santé: des particules fines (PM10 et PM2,5) du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils (COV) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). En France, selon l ' Ademe , le chauffage au bois individuel à foyer ouvert serait ainsi responsable d'environ 30% des émissions de particules fines et la combustion de bois en général constituerait une source majeure de pollution aux particules fines.

 

 

 

A Pessac, l'écologie est censurée ! Intervention de Laure Curvale , élue EELV, au conseil municipal du 10 juillet – Europe Ecologie Les Verts – Aquitaine Laure Curvale, ancienne vice-présidente EELV à la Cub en charge du plan climat, que la France a tendance à sous-estimer la part du parc diesel dans la pollution aux particules fines et préfère montrer la responsabilité du chauffage au bois qui concerne peu de monde, plutôt que de mettre en place des Zapa (Zones d'actions prioritaires pour l'air), 

 

GOUVERNANCE D’ATMO NOUVELLE-AQUITAINE ----

MEMBRES DU BUREAU  Président : M. Gérard BACLES - Société SOLVAY – La Rochelle

  1er Vice-Président : M. Jean-Bernard VOISIN - International Paper - Saillat-sur-Vienne 

Vice-Présidente : Mme Laure CURVALE - Conseil Départemental de Gironde  Vice-Président(e) : En cours de désignation - Région Nouvelle-Aquitaine 

Secrétaire : DREAL Nouvelle-Aquitaine ou son représentant  Secrétaire adjoint : M. Lionel POITEVIN - ADEME Poitou-Charentes 

Trésorier : M. Patrice BLONDEAU - Université de La Rochelle - LaSIE 

Trésorier adjoint : M. Michel GALLIOT - Limousin Nature Environnement

 

Résolution du Parlement européen du 25 mars 2021 sur la mise en œuvre des directives sur la qualité de l’air ambiant: directive 2004/107/CE et directive 2008/50/CE (2020/2091(INI))

 L.  considérant que, selon les dernières données disponibles, qui datent de 2018, dix États membres devaient réduire leurs émissions de NH3 de 10 % en moins de deux ans, et que six et cinq États membres devaient respectivement réduire leurs émissions de PM2,5 et de NOx d’au moins 30 % pour pouvoir respecter les plafonds fixés pour 2020 par la directive sur les PEN(25);

 M.  considérant que la pollution atmosphérique entraîne une dégradation de l’environnement et a des effets néfastes importants sur les écosystèmes naturels et la biodiversité – notamment l’eutrophisation, l’acidification et les dommages causés à la végétation par l’ozone troposphérique, la qualité de l’eau et du sol, et les services écosystémiques qu’ils soutiennent – ainsi que sur le climat, et qu’elle peut endommager l’environnement bâti et le patrimoine culturel; que les polluants atmosphériques qui causent actuellement le plus de dommages aux écosystèmes sont l’O3, le NH3 et le NOX; que la pollution atmosphérique est actuellement responsable de l’exposition à l’eutrophisation d’environ deux tiers de la superficie des écosystèmes dans l’Union;

 N.  considérant que le dépôt de composés azotés, émis dans l’air sous la forme de NOx et NH3 peut provoquer une eutrophisation, c’est-à-dire un apport excessif de nutriments; que tant les composés soufrés que les composés azotés ont des effets acidifiants; que l’eutrophisation comme l’acidification peuvent affecter les écosystèmes terrestres et aquatiques et entraîner des changements dans la diversité des espèces et des invasions par de nouvelles espèces; que l’acidification peut également conduire à une plus grande mobilisation des métaux toxiques dans l’eau ou les sols, ce qui augmente le risque de leur absorption dans la chaîne alimentaire;

O.  considérant que des niveaux élevés de O3 endommagent les cellules végétales, nuisent à la reproduction et à la croissance des plantes et réduisent ainsi les rendements des cultures agricoles, la croissance des forêts et la biodiversité; que l’évolution des conditions climatiques et l’augmentation des émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres polluants, tels que l’azote réactif, modifient les réactions de la végétation à l’O3; que ces modifications influent sur la quantité d’O3 absorbée par les feuilles, ce qui modifie l’ampleur des effets sur la croissance des plantes, le rendement des cultures et les services écosystémiques

Mesure de la pollution atmosphérique
 9.  insiste sur la nécessité de garantir que les États membres effectuent des mesures de la qualité de l’air à des emplacements appropriés et près des sources d’émission, afin d’éviter une sous-estimation ou une surestimation de la pollution atmosphérique et d’obtenir des résultats représentatifs; invite les États membres à améliorer leurs réseaux de surveillance, à renforcer leur connaissance des niveaux de polluants présents sur leur territoire, et à évaluer le niveau de leur réseau de surveillance de la qualité de l’air, en vue de recenser les problèmes de pollution atmosphérique chroniques et épisodiques et de pouvoir ainsi travailler à leur résolution; demande à la Commission de faire respecter les obligations prévues par la directive à cet égard et de s’assurer que les points de prélèvement sont comparables et représentatifs pour une zone donnée, notamment en apportant une aide immédiate aux États membres pour associer stations de surveillance fixe et modélisation, accompagnées éventuellement de points de prélèvement passifs, afin de garantir la représentativité des résultats et d’éviter des lacunes systémiques, ainsi qu’en formant et en recrutant des experts, et en veillant à une plus grande rigueur des inspections, des contrôles et de la surveillance ainsi qu’à l’établissement d’une plateforme pour l’échange de bonnes pratiques; insiste sur la nécessité de former en permanence de nouveaux experts, y compris par la reconversion professionnelle des personnes ayant travaillé dans d’autres domaines et désirant travailler dans cette activité, ainsi que de jeunes chômeurs; souligne que le fait que les États membres peuvent choisir les sites de surveillance pour lesquels ils communiquent des données à l’AEE peut également conduire à une sous-estimation des concentrations de polluants atmosphériques;10.  prend acte du fait que les États membres ont mis en place un réseau de surveillance de la qualité de l’air sur la base de critères communs définis par les directives sur la qualité de l’air ambiant, comprenant plus de 4 000 stations de surveillance et 16 000 points de prélèvement; fait remarquer que les dispositions relatives à la localisation des sites font intervenir de multiples critères et offrent une certaine souplesse, ce qui peut rendre les vérifications plus difficiles et implique que, souvent, les réseaux de surveillance dans les villes n’apportent pas d’informations sur les endroits où se produisent les concentrations les plus élevées de polluants atmosphériques, de sorte que les dépassements des valeurs limites risquent de passer inaperçus; invite instamment la Commission à fournir des orientations immédiates aux États membres, au moyen d’un acte d’exécution en vertu de l’article 28 de la directive 2008/50/CE, quant à la manière de mettre en place leurs réseaux de surveillance; demande à la Commission, dans le cadre des propositions pour la révision des directives sur la qualité de l’air ambiant, de réexaminer les règles en matière de localisation des stations de surveillance et des points de prélèvement, et d’en établir de nouvelles qui soient obligatoires, telles que la possibilité pour la Commission d’exiger la mise en place de points de surveillance supplémentaires aux endroits nécessaires pour garantir une mesure plus efficace de la pollution atmosphérique, ou encore la fixation d’un nombre minimum de stations de mesure par type de source d’émissions (transport, industrie, agriculture ou résidentiel); 11.  considère que le renforcement de l’efficacité du réseau de surveillance de la qualité de l’air doit se traduire par la prise en considération de l’influence qu’ont les sources importantes de polluants atmosphériques sur les niveaux de qualité de l’air dans les villages et les zones affectées à la protection d’écosystèmes situés à proximité, ainsi que par l’obtention d’informations plus précises relatives à la diversité des polluants mesurés ;

 

AIRAQ 

 

Bonjour,Mr LABROUSSE

 

En réponse à votre sollicitation,

 

Je vous confirme que tout arrêt de station en France doit faire l'objet d'une confirmation auprès des instances nationales qui elles-mêmes font le relai auprès de la communauté européenne. De nombreuses stations permettent la validation des réglementations au niveau communautaire. La station d'Iraty était une station dite rurale nationale qui permet d'avoir une information en dehors de toute activité humaine. Elle a été fermée pour des questions techniques compte tenu notamment de la présence d'une station sur le Limousin qui elle fonctionne 365 jours / an (contre uniquement l'été pour Iraty). Cette station sur la commune de La Nouaille (23) mesure notamment l'ozone. Les niveaux sont globalement comparables puisque le positionnement répond aux mêmes critères. L'ozone est effectivement un polluant qui impacte l'indice de la qualité de l'air mais les niveaux généralement obtenus sont de moindre ampleur que par le passé. Les polluants regardés très fortement aujourd'hui en France sont notamment pour les polluants dits "classiques" les particules, et les NOx en situation de proximité automobile notamment.

 

En espérant avoir répondu à vos attentes

 

Bien cordialement

 

Rémi FEUILLADE

 

Directeur Délégué Production et Exploitation

 

Sauf que Iraty est en montagne et on tombe sous l’étude de Ground-level Ozone indique  cet  état de fait que  la montagne est plus polluée que les villes … Or le  fait d’induire des Heures de nuits dans la surveillance de l air fait baisser la valeur moyenne réelle sur la journée. Mais le seuil de 100µ/M” d’air sur 8h n’est pas appliqué en FRANCE La Commission européen va bientôt faire baisser les seuils et rendre obligatoire le seuil de 100 µg/m3 d’air comme seuil d’alerte L'été le No2 disparaît et c’est l'ozone qui s'accroît depuis fin mars jusqu’au mois d'Août et l’acide nitreux joue un rôle important dans l'aggravation de ce polluant  La France sera une nouvelle fois montré du doigt pour sa non-implication dans la réduction réelle des gaz à  effet de serre ozone, dioxyde d’azote et acide nitreux qui sont un fléau et une calamité pour la biodiversité et le climat



Pollution au PM10 et PM2.5 

 

NO2 

 Les concentrations de particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10) ont baissé sur la période 2000-2019. Malgré ces progrès, la réglementation européenne pour la protection de la santé à long terme n’est toujours pas respectée sur certaines zones pour ce polluant. Ces dépassements sont cependant moins fréquents ces dernières années. Pour faire simple, les particules fines, c’est de la poussière. Dans le cas de la pollution de l’air, ces poussières sont souvent issues de combustions qui ne sont pas totales. Elles génèrent ce qu’on appelle des imbrûlés. Quand on voit la fumée sortir du cheminée, d’un pot d’échappement ou quand on recrache de la fumée de cigarettes, c’est parce qu’il y a énormément de particules, de plus ou moins petites tailles.

 

 Les particules sont d’origines anthropiques (humaines) et naturelles.

 

 Les particules d’origine naturelle proviennent principalement d’éruptions volcaniques et de l’érosion éolienne naturelle ou issues de l’avancée des déserts (parfois d’origine anthropique), les incendies et feux de végétation.

Les activités humaines, telles que le chauffage (notamment au bois), la combustion de combustibles fossiles dans les véhicules, les centrales thermiques et de nombreux procédés industriels en génèrent également d’importantes quantités. Elle sont en augmentation nette depuis deux siècles.

 

 OZONE 

 

Valeur cible

(protection de la végétation)   AOT 40* de mai à juillet de 8h à 20h : 18 000 µg/m3 par heure en moyenne sur 5 ans Pourquoi pas 10 ans la France en Infraction sur ce seuil a cause des pluies acides HNO3  Décret 2010-1250 du 21 octobre 2010

 

Les scientifiques découvrent une nouvelle source de pollution atmosphérique à l'acide nitreux

Des chercheurs français, suisses et allemands ont mis en évidence une nouvelle source de production d'acide nitreux (HNO2). Ce gaz, précurseurs de l'ozone troposphérique, serait produit en présence de matière organique et d'oxyde d'azote NO2

Des chercheurs du Laboratoire d'application de la Chimie à l'Environnement Villeurbanne (LACE, CNRS-UCBL), en collaboration avec l'Institut Paul Scherrer (Suisse), et l'Université de Wuppertal (Allemagne) viennent de mettre en évidence, en laboratoire, l'existence d'une source de production d'acide nitreux (HNO2) inconnue à ce jour.

En présence de lumière, le dioxyde d'azote réagit sur des surfaces contenant des composés organiques (de type substance humiques) pour produire ce gaz observé depuis plus de vingt ans dans les environnements pollués et intervenant dans le cycle de formation de l'ozone. Cette production possède un impact potentiel sur la chimie de la troposphère, et peut modifier en quantité et en qualité la description de la pollution dans les basses couches atmosphériques. Ces travaux sont parus dans Nature le 9 mars 2006. L'acide nitreux est un élément important de la pollution atmosphérique car il possède la particularité d'interagir avec la lumière et de libérer des radicaux hydroxyle (OH). Ces derniers sont parfois affublés du surnom "détergents de l'atmosphère", car ils oxydent les polluants organiques volatils, amorçant le cycle de production de l'ozone troposphérique.

La détermination des concentrations troposphériques en acide nitreux est une véritable gageure du fait des faibles teneurs impliquées. Ainsi, ce gaz était supposé se former principalement la nuit, subissant une photolyse immédiate au lever du soleil. Or, de nouvelles techniques de mesure d'une grande sensibilité, développées au sein de l'université de Wuppertal (Allemagne), ont révélé une production diurne, et des concentrations dépassant largement les prédictions calculées par les modèles numériques de chimie atmosphérique. Une collaboration entre l'Université de Wuppertal, l'Institut Paul Scherrer (Suisse), et le Laboratoire d'Application de la Chimie à l'Environnement à Villeurbanne (CNRS-UCBL) a permis d'identifier la source de cette surproduction.
En effet, la décomposition et la transformation de la matière organique biogène aboutit à la formation de substances humiques qui sont par conséquent très répandues à la surface de la Terre. Ces dernières absorbent une fraction du rayonnement lumineux, ce qui facilite à leur surface la photoréduction (dans le visible) du dioxyde d'azote (NO2) à l'origine de la production d'acide nitreux.

L'étude en laboratoire des cinétiques et mécanismes associés à ces photo-transformations a montré qu'elles produisaient de l'acide nitreux avec des taux horaires comparables à ceux observés sur le terrain avec l Heure d'ete

Cette production d'acide nitreux pourrait influencer significativement la chimie des basses couches de la troposphère et ainsi changer notre description des mécanismes de pollution atmosphérique.

 

PREFET DES LANDES

Communiqué de presse

Pollution atmosphérique

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Déclenchement Procédure d'Information et de Recommandations

Au regard des informations transmises par AIRAQ concernant la pollution atmosphérique aux particules en suspension (PM10), le préfet a décidé le 11 février 2015 de déclencher le premier niveau du dispositif de gestion des épisodes de pollution : La procédure d'information et de recommandations. Cette procédure est active sur l’ensemble du département des LANDES.

 

B - L’impact de la pollution atmosphérique sur les écosystèmes

Les composés azotés et soufrés émis dans l’air subissent des réactions chimiques dans

l’atmosphère qui génèrent des acides susceptibles de retomber au sol. Les dépôts humides ont

des effets sur les sols, les eaux superficielles et la végétation. Leur action entraîne une

acidification ou une eutrophisation par apport d’azote.

Les études montrent qu’au-delà des symptômes visibles détectés à la suite des épisodes

de pollution, les principaux processus physiologiques de la plante sont altérés et la

productivité des cultures agricoles peut être significativement réduite.

17 Les effets les plus spectaculaires sont les taches nécrotiques réparties à la surface des feuilles de certaines plantes. Les phénomènes sont à l’origine de nombreuses études pour le suivi de la pollution à l’aide des bio-indicateurs.

Conseil National de l’Air

RAPPORT

L’EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA

LOI SUR L’AIR ET L’UTILISATION

RATIONNELLE DE L’ENERGIE

DU 30 DECEMBRE 1996

présenté par Jean-Félix BERNARD

Président du Conseil National de l’Air

 

Le dernier rapport des Nations Unies sur le changement climatique (IPCC) présenté à la

conférence de Shangaï en début d’année a montré qu’en 2100, les niveaux de fonds de

concentration en ozone troposphérique dans l’air pourraient tripler selon le rythme suivant : 25 ppb estimés aujourd’hui, 60 ppb en 2060 et 70 ppb en 2100 ; ce rapport affirme même qu’une concentration moyenne de 80 ppb serait impossible à respecter dans la plupart des zones habitées.

Au-delà de 30 ppb, les concentrations en ozone troposphérique vont causer des dommages aux arbres, et faire baisser le rendement des récoltes, selon l’agence européenne de l’environnement. Même à des concentrations moindres, l’ozone troposphérique agit directement sur l’environnement global : l’ozone agit en effet comme un gaz à effet de serre, et contribue à accélérer le réchauffement global de la planète : les effets sur la végétation pourraient être si étendus qu’ils pourraient altérer la réflectivité globale de la terre, au moins pour l’hémisphère nord, et affecter directement les cycles hydrologiques.

A contrario, la diminution de l’ozone stratosphérique liée à des polluants d’origine humaine amène une augmentation du rayonnement ultraviolet au niveau du sol préjudiciable à la vie végétale et animale.

La pollution par les métaux lourds en diffusion aérienne participe à leur accumulation et à leur concentration dans la chaîne alimentaire

 

 Quel est l’impact des polluants de l’air sur la végétation ?

 Les végétaux sont en première ligne face aux pollutions atmosphériques car ils vivent fixés et constituent la base du fonctionnement des écosystèmes terrestres et aquatiques. La nature et l’importance de l’impact des polluants atmosphériques sur les végétaux va dépendre des caractéristiques physiologiques et biochimiques du végétal touché, et des propriétés du ou des polluants rencontrés. Les perturbations physiologiques des plantes sont variées et sont observables, selon la nature du polluant, sur des zones plus ou moins étendues qui vont de l’échelle locale jusqu’à l’ensemble de la planète. Ces réponses vont immédiatement se répercuter sur le fonctionnement des écosystèmes et en particulier sur les relations plantes-insectes. Elles peuvent aussi avoir des effets sur la santé humaine, les végétaux étant à l’origine de nombreuses chaines alimentaires.

Mais on parle surtout de pollution atmosphérique lorsque ces augmentations entrainent des teneurs en composants telles qu’elles ont des effets nocifs sur les différents constituants des différents écosystèmes (végétaux, animaux, etc.), sur les humains (effets sur la santé) et sur les matériaux

Réponses physiologiques des plantes

Si les plantes, de par leur vie fixée et leur large répartition, sont parmi les premières victimes de la pollution atmosphérique, elles peuvent également constituer une source de pollution secondaire. Lors de fortes chaleurs, elles émettent des composés organiques volatiles (COV) comme les terpènes , un des gaz précurseurs de l’ozone (Figure 1). Dans les villes des régions chaudes des USA, il est recommandé de ne pas planter certains arbres (pins, chênes, etc..) pour ne pas augmenter les niveaux d’ozone. Les plantes émettent également des particules fines (pollens, spores, composés cireux, divers particules) qui, si elles n’ont pas d’effet sur les végétaux, peuvent avoir des effets sur la santé humaine (allerga pénétration des polluants dans les plantes se fait essentiellement par l’intermédiaire des feuilles. Il peut aussi exister une légère pénétration par les tiges et le tronc. Avant d’arriver dans la feuille, le polluant va d’abord devoir traverser la ‘couche limite’ qui correspond à la couche d’air non agitée au contact de celle-ci L’épaisseur de cette couche est fonction de la taille et de la forme de la feuille, de la présence de poils foliaires (ou trichomes) et de la vitesse du vent. Son épaisseur est de l’ordre de quelques dixièmes de millimètres. Lors de sa présence temporaire dans cette couche limite, de nombreuses réactions sont susceptibles de se produire car le polluant incident va réagir avec :Une phase aqueuse constituée du film d’eau présent en surface de la feuille ainsi que de l’eau liée aux groupes polaires de la cuticule (Lire Focus Cuticule des plantes) Une phase lipidique constituée des cires présentes au sein (cires intracuticulaires) ou situées en surface (cires épicuticulaires) de la cuticule  ;Une phase gazeuse constituée des composants de l’atmosphère et des émissions de la feuille.Selon la nature des réactions qui auront lieu ou non au niveau de la couche limite, la concentration du polluant qui va pénétrer dans la plante peut varier énormément. Certains produits de ces réactions sont même plus phytotoxiques que le polluant lui-même  Les conséquences de l’eutrophisation et l’acidification des milieux naturels sous les effets respectifs des retombées de composés azotés et des retombées acides, sont des exemples flagrants de ces altérations progressives de la composition des écosystèmes suite à l’impact de la pollution atmosphérique sur la végétation. De même l’ozone en accélérant le développement et le vieillissement de la végétation, et en réduisant le cycle végétatif va diminuer la croissance des espèces végétales dans les milieux naturels avec une répercussion lente sur l’équilibre des écosystèmes.

 

 

 

 

 

Signez la pétition

Cette Heure d'été fut instrumentée par les fascistes Européens en 1940 et en 1942 par Franco et Pétain Paris outragé, par l'Heure d'été de Pétain, mars 1942 Paris Brisé par l'Heure d'été d Hitler juin 1940 Paris martyrisé par l'Heure d'été de Mussolini, juin 1940 Paris pollué par l'Heure d'été de Franco mars 1942 mais Paris libéré de l'Heure d'été des vaincus de 1945, Ordonnance du 14 aout 1945

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