Heure d'ete danger pour la sante et la securite routiere
recommandation_1432_du_conseil_de_l_europe
Les rouages de l'Horloge biologique
L'Heure d’été altère cette pendule et cause des degats néfastes a notre santé
L'ADEME responsableGrande de ce crime article 223.1 rticle 223-1 vous pouvez assigner le directeur régional pour cette violation
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Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
Le fait d'exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d’amende
L'homicide involontaire est le fait de donner involontairement la mort à autrui, et suppose la commission d'une faute particulière. Il peut s'agir d'une maladresse, d'une imprudence, d'une inattention, d'une négligence ou d'un manquement à une obligation législative ou réglementaire de sécurité ou de prudence. L'auteur de ce délit est passible de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. Les peines sont aggravées en cas de manquement délibéré à une obligation particulière de prudence ou de sécurité, ou lorsque l'auteur du délit est conducteur de véhicule terrestre ou propriétaire ou détenteur d'un chien ou détenteur d'une autorité publique,ou qui fait de la propagande pour une mesure
La non-assistance à personne en danger est l'engagement de la responsabilité pénale d'une personne qui n'interviendrait pas face à une personne courant un danger.
L'engagement a lieu si :
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la personne a connaissance du danger ;
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elle est en mesure d'agir ;
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l'action ne présente pas de danger pour la personne ni pour un tiers.
Pour ces raisons, la loi française préfère parler d'abstention volontaire de porter assistance à une personne en péril.
La recommandation 1432 du Conseil de l'Europe confirme ce point juridique....
SOMMEIL ET ACCIDENTS
P. PHILIP, P. SAGASPE
CNRS USR 3413 SANPSY (Sommeil, Attention et Neuropsychiatrie), Université de
Bordeaux
Résumé
L’évolution de notre société et l’organisation du travail (7 jours sur 7, 24H sur 24)
a significativement augmenté le nombre de travailleurs en dette de sommeil ou en horaires décalés et a changé nos modes de vies. Des populations sont particulièrement exposées au risque de somnolence excessive du fait de leur comportement de privation de sommeil (e.g.,obligations professionnelles), des facteurs circadiens (e.g., conduite de nuit) ou des troubles
du sommeil (e.g., syndrome d’apnées obstructives du sommeil ou hypersomnie). Au total, la somnolence diurne excessive (i.e., difficulté à rester éveillé) toucherait 5% de la population.
Les études de santé publique ont montré que la somnolence au volant et son risque associé à l’endormissement sont responsable de 5 à 30% des accidents de la route en fonction des conducteurs et/ou du réseau routier utilisé. Les stratégies visant à limiter les accidents liés à la somnolence passent par 1) la mise en place d’un réseau fiable de détection et de traitement des maladies du sommeil, 2) la prise en compte des conflits chronobiologiques, 3) la lutte
contre la dette de sommeil et 4) le développement de contre-mesures à la somnolence au volant.
I) INTRODUCTION
Certaines maladies ou la privation de sommeil entraînent chez l’homme et chez
l’animal une somnolence diurne excessive qui représente un handicap majeur (Roth et al.
1994). Cet état qui conduit à des modifications importantes du comportement peut se résumer à « un assoupissement peu profond mais insurmontable ou une tendance irrésistible à
s’assoupir» (Jouvet 1993). Dans nos sociétés où la performance est une caractéristique déterminante des individus, on peut y adjoindre une définition plus comportementale qui serait « l’incapacité de soutenir un niveau de veille compatible avec des activités physiques ou
intellectuelles ».
Tous les organismes vivant sur la Terre, y compris l’être humain, sont le fruit d’une longue évolution. Or cette évolution est depuis toujours soumise au rythme du jour et de la nuit causé par la rotation de la Terre sur elle-même.
Il était donc prévisible que quelque chose ait évolué dans notre organisme pour coordonner ses grandes fonctions avec les différents moments de la journée. La vigilance, la température corporelle ou la sécrétion de certaines hormones gagne en effet à être ajustée selon qu'il fait jour ou qu'il fait nuit.
Les premiers indices d’une telle « horloge biologique » sont venues des études de volontaires qui sont restés plusieurs semaines coupés de tout indicateur du jour et de la nuit (souvent en campant dans des grottes). Or dans ces conditions, un rythme d’environ 24 heures persiste tant dans les comportements que dans les paramètres physiologiques de ces individus.
Des variations cycliques se maintiennent même à l’intérieur de cellules du corps humain isolées dans un milieu de culture soumis à un éclairage constant. L’activité de certains gènes et la sécrétion de certaines substances continuent de fluctuer selon un rythme de plus ou moins 24 heures.
Notre horloge biologique réside donc au cœur même de nos cellules et ses rouages ne sont pas faits de ressorts et de roues dentelées, mais bien de molécules. Lesquelles, et comment interagissent-elles pour maintenir des cycles de 24 heures ? Difficile question qu’on n’a commencé à répondre qu’au début des années 1970 avec la découverte chez la mouche drosophile du premier gènes impliqué dans l’horloge biologique.
Difficulté d’autant plus grande qu’on s’est rendu compte que chaque espèce possède des variantes qui lui sont propres. L’horloge biologique humaine possède par exemple certaines molécules qui sont les mêmes que l’horloge biologique de la mouche drosophile, mais aussi d’autres qui lui sont propres. Mais dans tous les cas, l’horloge fonctionne grâce à ce qu’on appelle couramment une boucle de rétroaction négative.Le point de départ de cette boucle, ce sont des gènes, donc des bouts d’ADN qui fournissent les plans pour fabriquer des protéines. Ces plans sont transmis du gène au cytoplasme, lieu de production des protéines, par une molécule appelée ARN messager (ou ARNm). Mais alors que la plupart des protéines demeurent habituellement dans le cytoplasme où elles remplissent différentes fonctions (on les appellent parfois « les briques du vivant »), celles qui sont impliquées dans notre horloge biologique retournent dans le noyau où se trouvent l’ADN et se fixent sur le gène qui les a produites. Ce faisant, elles arrêtent l’activité de leur propre gène. Moins de protéines sont alors fabriquées, si bien qu’à un moment donné, il n’y a plus assez de protéines qui retournent dans le noyau pour empêcher leur production et celle-ci reprend. Environ 24 heures se sont alors écoulées. Les protéines commencent ensuite à s’accumuler à nouveau, initiant du même coup un nouveau cycle.