Thomas Bourdrel : Il y a plusieurs éléments montrant qu’ils facilitent l’infection par certains virus respiratoires. Un pic de pollution, même court, de quelques jours voire quelques heures, entraîne une baisse transitoire des défenses immunitaires, notamment au niveau du système respiratoire. Cela a été démontré en laboratoire, chez l’animal et chez l’homme. Des études ont montré que lorsque l’on est exposé à des polluants, le taux de virus nécessaire pour nous infecter diminue. Après avoir respiré du dioxyde d’azote et des particules fines, la quantité d’agent pathogène nécessaire pour contaminer une souris diminue par 100 si celui-ci a respiré au préalable du dioxyde d’azote ou des particules fines ! En théorie, on est donc plus facilement infectés par certains virus lors de pics de pollution : le mécanisme est le même pour ce coronavirus.