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4 novembre 2021

Manipulation de l Information pour la vaccination OGM sous l Heure d'ete des vaincus de 1945

 

 

 

 

 

 

 




La Presse sous Vichy a l’Heure d’été des vaincus de 1945 et la manipulation de l’information par le Gouvernement sur le vaccin 0GM avec la SOFIRA 1942

Afin de vous vacciner de la République l’État Français utilise les mêmes méthodes qu’en 1940 

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La Petite Gironde dit Sud ouest 

Les Boniments du journal Sud-ouest sur la vaccination au OGM sous l Heure d'ete des vaincus de 1945

La Petite Gironde a collaboré avec la Sofira 1942 et Sud ouest collabore avec le Gouvernement de l’Etat Français pour glorifier un vaccin dangereux dans un avenir proche Dés le 24 juin, premier jour de l'invasion de la France par l'armée allemande, sous l Heure d'ete Richard Chapon, directeur du quotidien La Petite Gironde, écrit qu'il faut "demander des comptes aux trublions criminels qui ont égaré les esprits et abâtardi la France".L'éditorial du 31 juillet appelle les lecteurs à se soumettre aux autorités d'occupation. L'auteur du billet y exprime également sa détestation des juifs. Le 28 mars 1942, la une de La Petite Gironde annonce que "le français éliminera le juif comme il aurait éliminé le nègre ou le peau-rouge" et, le 2 mai 1944, le même journal écrit que "les volontaires français de la Waffen S.S. vont se battre pour protéger la culture européenne contre la barbarie judéo-asiatique". Puis, le 28 août, Bordeaux est libérée. Du jour au lendemain paraît un nouveau journal... Il se nomme Sud-Ouest et a été imprimé sur les rotatives de La Petite Gironde (qui disparaît le même jour). Les correspondants de presse de Sud-Ouest sont les mêmes que ceux de La Petite Gironde et Jacques Lemoine, qui a été directeur de La Petite Gironde entre 1940 et 1942, devient le directeur de Sud-Ouest. Dés le premier jour, les abonnés de La Petite Gironde reçoivent Sud-Ouest. Les instances de la presse nationale résistante ayant collaboré dans des faux réseaux de résistance  décident alors d'envoyer une commission d'enquête à Bordeaux. Gaston Cusin, commissaire de la République, confie cette commission à Maurice Papon résistant collabo , son chef de cabinet... En juillet 1949, le tribunal de Toulouse décide que La Petite Gironde et Richard Chapon peuvent récupérer leurs locaux et leurs rotatives comme en 1940 grâce aux aides de l OCRIP de l’État français

 

     Dominique Sordet fonde une agence de presse hostile au Front populaire

Né en 1889, sorti de Saint-Cyr en 1912 dans la même promotion que celle de Charles de Gaulle, Alphonse Juin et Charles Béthouart, Dominique Sordet fit d’abord une carrière militaire avant de devenir un critique musical et un critique de disques reconnu, publiant ses chroniques dans L’Action française, Candide et Radio Magazine. Nationaliste, anticommuniste et maurassien, il est ulcéré par la victoire du Front populaire en 1936. « Le vendredi 16 octobre 1936, à la grande surprise des droites et à l’immense stupéfaction des gauches socialiste, radicale et communiste », il publie un violent réquisitoire contre le Front populaire, et davantage encore contre le Parti communiste, dans une dizaine de quotidiens et d’hebdomadaires parisiens de droite et d’extrême droite, ainsi que dans de nombreux journaux régionaux et locaux leur nombre sera arrondi à 300 par la propagande de droite). Intitulé « Quatre mois de Front populaire », se réclamant de la propagande nationaliste, ce « Manifeste des 300 » dénonce « la menace grandissante des catastrophes financières, diplomatiques et sociales auxquelles le Front populaire conduit le pays ». La colère de Sordet séduit le petit patronat de province, pour qui les Accords Matignon sont une capitulation et une trahison dont est responsable la grande industrie. Par ses subventions, ce patronat, mais aussi une partie du grand patronat, décide de soutenir le projet de Sordet d’une agence de presse engagée résolument à droite et à l’extrême droite, visant à la « remise en ordre » du pays et venant concurrencer la vieille agence Havas, que Léon Blum croit à l’initiative du « Manifeste des 300 ». Ces premières subventions permettent à Sordet d’installer une officine de structure informelle qui s’occupe des questions de presse et de communication pour le patronat de province. Il s’adjoint les services de Marc Pradelle, journaliste et technicien de la presse et de l’imprimerie, ainsi que militant d’Action française. Ils conçoivent le projet d’une agence qui, « forte du soutien du patronat, serait tout à la fois adossée au service des quotidiens et périodiques d’arrondissements et de cantons, (…), une agence d’informations générales dont les bulletins documentaires sur papier, irrigués d’une idéologie nationaliste et anticommuniste, viendraient ajouter aux dépêches des agences télégraphiques au premier rang desquels Havas ». Sous couvert d’une société anonyme, Société d’études et d’expertises techniques d’imprimerie et de presse (SEETIP), une entreprise visant à rationaliser les imprimeries et journaux du point de vue industriel et commercial, Sordet et Pradelle travaillent à la création d’une agence documentaire et d’informations générales qui soit la propriété des journaux utilisateurs. Les montages juridiques et financiers réalisés, Inter-France, Agence nationale d’informations de presse et de documentation politique, voit le jour le 19 octobre 1938. Elle compte 38 journaux fondateurs. Sordet en est le directeur, Michel Alerme, saint-cyrien lui aussi, anglophobe et germanophile en est le président du conseil d’administration, tous deux secondés par Marc Pradelle et André Delavenne à la SEETIP. Les 38 journaux fondateurs sont des quotidiens de « la droite modérée, conservatrice et monarchiste auxquels s’adjoignent des feuilles de sensibilité radicale – qui viennent des quatre coins de la France. Leur participation au capital en fait les copropriétaires d’une société coopérative de presse d’un genre nouveau puisqu’ils sont les usagers de leur instrument de travail ». Le chapitre 4 est une revue de détail de ces 38 journaux. Dès l’origine, « quelques personnalités des droites, séduits par l’anticommunisme virulent du projet » soutiennent l’entreprise : Pierre-Etienne Flandin, Louis Marin, Xavier Vallat, Pierre Laval. Une équipe de professionnels est recrutée dans les milieux de la droite nationaliste et royaliste. Parmi eux, Georges Riond, secrétaire général du Syndicat des journaux périodiques des départements, et militant d’extrême droite. La confiance que lui témoignent beaucoup de rédacteurs en chef et de directeurs de quotidiens et hebdomadaires de province, va permettre de nombreuses nouvelles adhésions à Inter-France.

 

Une agence de presse conçue comme un instrument de propagande anticommuniste

 De 1938 à 1944, agence Inter-France « dispensera méthodiquement sa conception politique d’une société fondée sur un pouvoir toujours plus autoritaire auprès des journaux quotidiens et périodiques, petits et grands ». Le vecteur de cette propagande est un « sobre bulletin d’information directement inspiré des correspondances de presse de la seconde moitié du premier XIXème siècle ». Il s’agit d’envoyer aux journaux des matériaux de travail, mais aussi des articles tout faits, ce qui explique « l’accueil exceptionnellement favorable réservé à ces textes par plusieurs centaines de journaux ». Un code de couleurs identifie le contenu des bulletins et leurs destinataires : les bulletins de couleur  rouge, couleur chaude, pour l’analyse d’un fait d’actualité et l’information politique sont envoyés aux quotidiens; les bulletins de couleur bleu, couleur froide, pour l’information documentaire et la doctrine, sont envoyés aux hebdomadaires et périodiques départementaux. Vinrent ensuite les bulletins marron pour le domaine social, verts pour l’agriculture, jaunes pour la jeunesse et les sports. Engagés dans le soutien au régime de Vichy et dans la collaboration, ces bulletins ne souffrirent jamais de la censure ni du manque de papier. Les textes ne sont pas signés, sauf dans quelques cas, comme quand il s’agit des éditoriaux de Philippe Henriot, et ne sont pas illustrés. « Inter-France se présente comme un instrument de propagande et de combat au service de l’idéal nationaliste, et aspire à garantir la paix et « l’ordre français contre le bolchevisme menaçant ». Un programme ambitieux, exposé sans complexe. Car ses dirigeants prétendent rien de moins que défendre l’Italie fasciste et l’Espagne franquiste ; pourfendre la perfide Albion et le Juif corrompu ». Le vendredi 16 décembre 1938, Sordet est à l’initiative d’un appel lancé simultanément dans 430 journaux français, de Paris et de province, demandant au Parlement de mettre fin aux menées étrangères sur le territoire national. Deux mois après la signature des accords de Munich, ce texte « virulent mêle anticommunisme et antibellicisme », exigeant la dissolution du Parti communiste. L’Humanité et Le Populaire réagirent vigoureusement à cet « Appel des 430 » qui s’apparente à une opération de promotion publicitaire pour Inter-France. Néanmoins sa situation financière reste fragile Ses actionnaires sont peu nombreux et ses finances demeurent dépendantes des libéralités « de ses riches et prestigieux parrains issus de l’industrie et de la finance et (du) soutien nominatif de quelques caciques des droites conservatrices, nationalistes et antiparlementaires, que soude un anticommunisme virulent ». Quand la guerre éclate, quand la défaite survient, Inter-France est une entreprise fragile. L’occupation et la collaboration vont lui apporter la prospérité.

 

Le choix précoce de la collaboration la plus totale

Le 11 octobre 1940, de conserve, le gouvernement Laval et les autorités allemandes, sous le contrôle des censures française et allemande, autorisent Sordet à rouvrir l’agence à Paris, à créer un bureau à Vichy et, simultanément, à diffuser les bulletins dans les deux zones. « Dans une France coupée en deux, la ligne de démarcation garantissant l’étanchéité des deux zones, cette autorisation, outre qu’elle est unique et exceptionnelle, est vitale pour une entreprise encore fragile. » L’agence prend un « irrésistible élan » en se dédoublant « entre un Vichy attentiste où la retient une connivence intéressée, et un Paris collaborationniste dispensateur de ce nouvel ordre européen auquel aspirent Sordet et Alerme fascinés par le vainqueur allemand ». Antisémites, antidreyfusards, nationalistes anticommunistes, convaincus de la victoire allemande, partisans d’une collaboration politique, idéologique et militaire avec le régime nazi et de l’intégration de la France dans une Europe nouvelle nationale-socialiste, les dirigeants et une bonne partie du personnel de l’agence Inter-France font partie de la frange radicale qui trouve Pétain trop attentiste, la Révolution nationale trop surannée, et qui aspire à un système totalitaire. Les bulletins chantent les louanges de Montoire et Sordet milite pour le rapprochement idéologique avec l’Allemagne nazie ; aussi Charles Maurras lui adresse-t-il une lettre hargneuse et méprisante, l’informant que « son nom ne salira plus jamais les pages de son journal » Dès novembre 1940, Sordet entre en contact avec Tansozean, l’agence télégraphique internationale du Troisième Reich. « L’intermède Flandin » est source d’inquiétude pour Sordet mais les pourparlers aboutissent en août 1941 : l’Etat français et les autorités allemandes autorisent Inter-France, agence privée, à diffuser télégraphiquement de l’information nationale et internationale dans les deux zones. Le cas est unique. « Inter-France est désormais en mesure de diffuser massivement son credo politique et idéologique marqué du sceau nazi. » L’agence se dote d’une maison d’édition en mai 1941, la Société des Editions Inter-France (SEDIF). Le monde de l’édition est alors totalement « aryanisé ». La ligne éditoriale et le choix des textes publiés sont du seul ressort de Sordet qui souhaite diffuser auprès du grand public des opuscules et ouvrages brochés, œuvres de journalistes et d’universitaires collaborationnistes. En 1943 et 1944, la SEDIF publiera des ouvrages « ultra radicaux fondés sur la défense et l’illustration des idéologies véhiculées par le fascisme et le nazisme ». L’auteur dresse  « un « état des lieux du collaborationnisme en quinze ouvrages ». L’accord de partenariat avec l’agence allemande Transozean prélude à la création en octobre 1941, d’une agence de dépêches, Inter-France-Informations (IFI) qui s’impose rapidement, Havas disparue, comme la première agence télégraphique privée en France. « Portée sur les fonts baptismaux par quinze quotidiens de province (dont plusieurs poids lourds de la presse de province), IFI est également la première agence d’information télégraphique qui soit  coopérative et corporative –deux caractéristiques intrinsèquement vichystes- qui ait jamais vu le jour en France. » Les 15 journaux fondateurs d’IFI sont des quotidiens qu’il faut bien considérer come favorables à l’orthodoxie collaborationniste et qui constituent l’avant-garde d’une armée de journaux provinciaux qui se font les auxiliaires dociles de la propagande allemande.

 

1942 : L’apothéose d’Inter-France, « la Collaboration dans toute son abjection »

L’agence est devenue un groupe de presse : Inter-France, Inter-France-Informations et leurs services annexes s’installent dans de luxueux bureaux du Palais Berlitz, réquisitionnés à cet effet, alors qu’une autre partie de l’immeuble reçoit l’exposition « Le Juif et la France ». L’auteur présente les méthodes américaines d’organisation du travail au sein de l’entreprise, l’évolution de ses effectifs, son service de documentation (la « pressothèque », fonds de référence sur le nationalisme et le fascisme), et ébauche une « petite sociologie des personnels du groupe Inter-France » (au moins 124 salariés). Les hommes y sont très majoritaires, bien rémunérés, issus de milieux aisés et bourgeois, majoritairement parisiens, ils ont effectués des études secondaires et universitaires et ont souvent milité dans des organisations d’extrême droite. Sordet adhère au Cercle européen et au Rassemblement national populaires (RNP) de Marcel Déat. Il sera, avec Alerme, au nombre des fondateurs du Comité des amis de la Waffen SS. Du 10 au 12 octobre 1942, en différents lieux de Paris, les Journées Inter-France constituent l’apothéose du groupe de presse. Gérard Bonet consacre un chapitre à l’événement. « A la fois opération de propagande destinée à montrer le rayonnement de la Maison Inter-France, instrument de cohésion des idéaux nationaux puis collaborationnistes depuis l’automne 1940, rassemblement mondain organisé en dépit des difficultés de l’heure, son directeur général veut faire de cette manifestation le grand événement parisien d’octobre 1942. Cela avec le soutien plein et entier de Pierre Laval revenu au pouvoir. » 400 directeurs et rédacteurs-en chef « se sont trouvés de bonnes raisons pour honorer l’invitation de Sordet (…) 400 patrons de presse dont la présence (…) cautionne l’ordonnance allemande sur l’aryanisation, laquelle exclut les Juifs de certaines professions, dont la leur ! » Les dépenses somptuaires (décorations florales, banquets, spectacles et réceptions au palais de Chaillot, vins fins, hôtels de luxe etc.) sont couvertes par le gouvernement de Vichy pour les deux tiers ; la logistique est facilitée par les Allemands. Nombreuses sont les autorités et personnalités françaises et allemandes, politiques, diplomatiques, culturelles, policières et militaires qui assistent et participent, « la crème vichyste, le gratin collaborationniste et dignitaires nazis ». « L’illustration de la Collaboration dans toute son abjection  prend sa pleine signification dans l’indécence de ce mélange, de ce brassage et, pour tout dire, de cette complicité à l’origine de laquelle se trouve l’agence Inter-France qui s’en veut la vitrine. » Le premier vecteur de propagande pro allemande de la presse écrite sous l’Occupation En 1943, 183 journaux nationaux sont associés à Inter-France, soit près du quart des 795 journaux alors en activité en France. Ce sont essentiellement des journaux de droite et d’extrême droite (70 %), mais un quart des quotidiens sont issus de la gauche, de modérée à radicale. Ils se décomposent en 35 quotidiens (sur les 131 qui paraissent alors), 132 hebdomadaires, 14 bihebdomadaires et 2 trihebdomadaires. Tous ces journaux sont des utilisateurs des bulletins d’Inter-France et donc des relais consentants de sa propagande collaborationniste, avant qu’elle ne devienne franchement nazie. « Il n’est pas exagéré d’écrire que, pendant l’Occupation, l‘agence documentaire Inter-France, considérée du point de vue de la presse écrite, fut le premier vecteur de propagande, d’abord vichyste, puis pro allemand. Lequel, bien sûr, ne supportait pas la comparaison avec l’inégalable audience de la presse parlée ». L’orientation politique de l’agence et du contenu idéologique des articles et des dépêches, a évolué vers des positions assumées, de plus en plus radicales et extrémistes. S’ils ont soutenu Pétain dès l’origine, Sordet et ses collègues sont très hostiles au renvoi de Pierre Laval, qui est pour eux le garant de la collaboration. Sordet est un disciple convaincu de Marcel Déat, et il adhère à son parti, le Rassemblement national populaire. Il applaudit à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF). Quand Laval revient au pouvoir, l’agence prend sans  discontinuer la défense de sa politique, souhaitant la victoire de l’Allemagne, défendant la Relève puis le STO, prônant la persécution des Juifs. « Les bulletins Inter-France, tous bandeaux confondus, n’accordent pas une ligne à la rafle du Vél’ d’Hiv, ni aux suivantes effectuées dans la zone Sud. » Par la suite, ils s’engagent enfin dans la défense de l’Etat milicien et dans l’apologie de la violence contre la Résistance et les maquis. Les derniers écrits de Sordet, ses articles et son livre (Les derniers jours de la démocratie), sont délirants, il espère encore en juillet 1944 que les Allemands vont mettre au point la bombe atomique. La mission première d’Inter-France consiste à alimenter en article et documents des journaux et périodiques de province ; elle leur propose une variété d’articles prêts à l’emploi moyennant un ticket d’entrée de 500 francs (équivalent à 250 en 1938 et 117 € en 1943), somme raisonnable.La moitié de la presse quotidienne française subit l’influnece de l’agence télégraphique de Sordet. « Dispensatrice d’une information dirigée et partisane, elle est une officine de propagande collaborationniste sous couvert de journalisme », et « l’auxiliaire zélé sinon l’intermédiaire incontournable du gouvernement et des ministères ». Elle se rend indispensable aux journaux « tant par l’octroi de petits et grands services qu’en s’instaurant leur intercesseur privilégié auprès du pouvoir central » ; stratégie qui « nécessite, au minimum, l’accord tacite des services allemands ». L’auteur souligne « l’ampleur de la soumission admirative des petites feuilles de province à Dominique Sordet » et, parallèlement, « l’assujettissement voulu et consenti d’Inter-France » au gouvernement de Vichy et aux autorités d’occupation ».. En ces temps de restrictions alimentaires, les quotidiens régionaux et départementaux étaient la principale source d’information des ménagères de province. On n’achetait pas le journal pour la propagande allemande que, bien souvent, on ne lisait pas. Néanmoins le public a l’habitude de son journal et celui-ci s’est fait le vecteur de diffusion d’une idéologie pernicieuse. « Dilué mais redondant, verbeux et outrancier, le matraquage idéologique de masse dispensé par les dépêches d’Inter-France-Informations (…) n’a pu laisser indemne le grand public. » « Il n’est pas exagéré d’écrire qu’entre l’automne 1940 et l’été 1944, la presque totalité de la presse de province fut complice de l’agence nationaliste puis collaborationniste et enfin nazie, complicité active pour les fondateurs, complicité consentie pour les actionnaires, complicité au minimum passive pour les journaux qui étaient les « simples abonnés », quelle qu’en soit la raison. »

« Crimes sans châtiment »

Cette expression, qui est le titre d’un chapitre du livre (120 pages sont consacrées à la question de l’épuration) est extraite d’un dossier des Cahiers de la Résistance consacré à Inter-France et à son nécessaire procès. Mais l’affaire a duré interminablement, s’est enlisée pendant cinq ans et finalement, pour diverses raisons, tous ces collaborateurs de la plus sombre espèce ont échappé aux peines qui auraient dû être les leurs. 22 personnes morales et physiques furent inculpées du chef d’intelligence avec l’ennemi. Il fallut cinq ans, de 1945 à 1949, pour connaître le réquisitoire définitif du ministère public. Au terme de ce réquisitoire, seules cinq furent renvoyées devant le tribunal, les autres bénéficiant d’un classement. Parmi les cinq, seule la société Inter-France (et ses filiales) est renvoyée devant la cour de justice. Sordet et Alerme ont fui à l’étranger. Sordet rentre assez vite en France pour y mourir du cancer le 13 mars 1946.

 

Alerme revient plus tard, lui aussi pour mourir, le 1er mars 1949. Non seulement ils ne furent pas punis de leurs crimes, mais ils ne purent pas témoigner. L’auteur analyse très en détail les avatars de cette affaire d’épuration  et constate que « l’éventualité d’un procès d’Inter-France signifiait l’ouverture de la boîte de Pandore ». On se contenta du procès de Je suis Partout, qui servit d’alibi. Le dossier était complexe, la justice saturée, un véritable procès aurait pu se révéler dangereux pour diverses personnalités « qui avaient trouvé le moyen de se remettre en selle la Libération venue ». Dans le dernier chapitre, Que sont-ils devenus ?, Gérard Bonet retrace le destin d’après-guerre de 40 journalistes qu’il présente individuellement. Il montre que l’épuration professionnelle fut plus ferme et plus efficace que la répression judiciaire. Néanmoins beaucoup de ces journalistes collaborationnistes, nostalgiques de Vichy et militants néofascistes, continuèrent d’œuvrer dans diverses officines et feuilles d’extrême droite.

Role de la SOFIRA 1942

 

La société financière de radio (SOFIRA) a été créée à l’origine sous l’impulsion de nécessités commerciales et politiques. En 1939, les postes d’État étaient rattachés à l’administration des P.T.T.. Ce système ne convenait pas entièrement aux caractères particuliers de l’activité de la radiodiffusion. Les exigences commerciales de la gestion d’une entreprise de spectacles et d’information ne pouvaient s’accommoder du carcan administratif. Il fallait créer une structure parallèle permettant de satisfaire cette vocation commerciale que la radio d’État ne pouvait assurer par elle-même. D’autre part, se posait le problème du contrôle des postes périphériques qui s’étaient établis sur le pourtour du territoire français pour émettre à destination de la France. Ces postes échappaient en effet, en raison de leur implantation en dehors des frontières, à l’application des lois françaises.

La question fut soulevée au début de l’Occupation. Le gouvernement allemand demanda alors une station d’émission sur le littoral méditerranéen pour les besoins de sa propagande et il fallut créer à cette fin une structure permettant de contrôler ce poste privé allemand. C’est pourquoi, une société anonyme de droit monégasque, la société Radio Monte Carlo fut créée et autorisée par un arrêté du ministre d’État de la Principauté du 16 mars 1942. Son capital était pour moitié aux mains d’une société privée allemande (Inter Radio) et pour moitié dans celles d’une affaire privée française, l’Office français d’Etudes et Participations (OFEPAR). Pour être substitué à l’OFEPAR, l’État français créa alors la SOFIRA (qui deviendra en 1945 la SOFIRAD) dans laquelle il investit 80 millions de Francs. La SOFIRA racheta l’OFEPAR et l’État posséda ainsi 50 % de Radio Monte Carlo par personne publique interposée.  La SOFIRA est une société anonyme, créée le 7 novembre 1942, avec un capital de 80 millions de francs souscrit à 99,9 % par l’Omnium Français d’Etudes et de Participation, qui les rétrocède dès le 20 janvier 1943 à l’administration de la Radiodiffusion nationale. Un acte dit loi du 7 novembre 1942 avait autorisé la Radiodiffusion nationale à prendre des participations directes ou indirectes dans toutes entreprises présentant un intérêt direct et certain pour l’expansion de la Radiodiffusion nationale. Les représentants au conseil d’administration sont désignés par arrêté du ministre secrétaire d’État à l’Information et du ministre secrétaire d’État aux Finances. Le capital social a été augmenté à plusieurs reprises pour permettre les différentes opérations de prises de participation de la SOFIRA.

 

 

 

 

Origine de la SOFIRAD

 

La société financière de radio (SOFIRA) a été créée à l’origine sous l’impulsion de nécessités commerciales et politiques. En 1939, les postes d’État étaient rattachés à l’administration des P.T.T.. Ce système ne convenait pas entièrement aux caractères particuliers de l’activité de la radiodiffusion. Les exigences commerciales de la gestion d’une entreprise de spectacles et d’information ne pouvaient s’accommoder du carcan administratif. Il fallait créer une structure parallèle permettant de satisfaire cette vocation commerciale que la radio d’État ne pouvait assurer par elle-même.

 

D’autre part, se posait le problème du contrôle des postes périphériques qui s’étaient établis sur le pourtour du territoire français pour émettre à destination de la France. Ces postes échappaient en effet, en raison de leur implantation en dehors des frontières, à l’application des lois françaises.

 

La question fut soulevée au début de l’Occupation. Le gouvernement allemand demanda alors une station d’émission sur le littoral méditerranéen pour les besoins de sa propagande et il fallut créer à cette fin une structure permettant de contrôler ce poste privé allemand. C’est pourquoi, une société anonyme de droit monégasque, la société Radio Monte Carlo fut créée et autorisée par un arrêté du ministre d’État de la Principauté du 16 mars 1942. Son capital était pour moitié aux mains d’une société privée allemande (Inter Radio) et pour moitié dans celles d’une affaire privée française, l’Office français d’Etudes et Participations (OFEPAR). Pour être substitué à l’OFEPAR, l’État français créa alors la SOFIRA (qui deviendra en 1945 la SOFIRAD) dans laquelle il investit 80 millions de Francs. La SOFIRA racheta l’OFEPAR et l’État posséda ainsi 50 % de Radio Monte Carlo par personne publique interposée.

 

Forme juridique, capital social

 

La SOFIRA est une société anonyme, créée le 7 novembre 1942, avec un capital de 80 millions de francs souscrit à 99,9 % par l’Omnium Français d’Etudes et de Participation, qui les rétrocède dès le 20 janvier 1943 à l’administration de la Radiodiffusion nationale. Un acte dit loi du 7 novembre 1942 avait autorisé la Radiodiffusion nationale à prendre des participations directes ou indirectes dans toutes entreprises présentant un intérêt direct et certain pour l’expansion de la Radiodiffusion nationale.

 

Les représentants au conseil d’administration sont désignés par arrêté du ministre secrétaire d’État à l’Information et du ministre secrétaire d’État aux Finances.

 

Le capital social a été augmenté à plusieurs reprises pour permettre les différentes opérations de prises de participation de la SOFIRA.

 

Objet social

 

La création de la SOFIRA répondait à un double objectif.

 

D’une part, et c’était la principale raison de ce montage juridique, permettre au Gouvernement de Vichy d’avoir un droit de regard dans une société monégasque créée par les Allemands pour gérer une station de radio, Radio Monte Carlo, qui émettant depuis la Principauté, pourrait couvrir la « zone libre » et l’Afrique du Nord. La SOFIRA a ainsi racheté 50 % des parts de RMC fin 1942.

D’autre part, constituer auprès de la Radiodiffusion nationale un organisme d’un statut plus souple et mieux adapté à d’éventuels opérations commerciales, notamment susceptibles de prendre des participations dans des entreprises étrangères.

A la Libération, les parts italiennes et allemandes dans RMC ont été confisquées par l’État monégasque et remises à la société devenue la SOFIRAD, celle-ci en a recédé 1/6 à la Principauté.

 

Contrôle des pouvoirs publics

 

La SOFIRAD est une société anonyme dont le capital est détenu à 99,9 % par l’État. Son statut est hybride : d’une manière générale, elle relève, dans son organisation et son fonctionnement, du droit des sociétés, mais son appartenance à l’État lui impose un certain nombre de particularités qui lui donnent une configuration originale.

 

Composition du conseil d’administration

 

La société est administrée par un Conseil d’administration de 14 membres dont 8 sont administrateurs représentant l’État, nommés par décret pour une durée de 3 ans.

 

Trois membres sont nommés pour l’Assemblée générale. Deux de ces postes sont traditionnellement occupés par des représentants de la presse écrite. Enfin, deux membres représentent les salariés de l’entreprise conformément aux dispositions de la loi de démocratisation du secteur public du 26 juillet 1983.

 

Désignation du Président directeur général

Il est nommé par décret du Président de la République en Conseil des ministres pour 3 ans.

Tutelle sur certains actes de gestion

Comme l’ensemble des entreprises placées sous la tutelle de l’État, la SOFIRAD est tenue de solliciter, pour certains actes de gestion, l’autorisation des pouvoirs publics. Il en est ainsi en particulier pour les cessations prises ou extensions de participations. Ces opérations doivent être approuvées par arrêté conjoint du ministre des Finances et des ministres intéressés.

Rôle de la SOFIRAD

L’action de la SOFIRAD répond à deux missions confiées à la société par l’État :d’une part, assurer la gestion des participations publiques dans un certain nombre de sociétés exploitant des radios dites périphériques, qui émettent vers le territoire national, hors service public. Elle a principalement, à ce titre, pris successivement 83 % du capital de RMC en 1942, le contrôle avec 99 % de Sud Radio et Radio des Vallées en 1951, 34 % des parts d’Europe n°1 en 1959 et 100 % de Radio Caraïbes international en 1982. d’autre part, maintenir et développer la présence internationale de la France dans le domaine audiovisuel.  À la Libération, il est ajouté un D à sa raison sociale pour éviter toute contestation avec une autre société également baptisée Sofira. Cette holding permet à l'État de participer au capital (et de contrôler capitalistiquement) les principales stations périphériques : RMC (en 1944), Europe 1 (en 1954), Sud Radio (dès 1961). Seules les radios périphériques Radio Andorre et RTL resteront en dehors de la Sofirad. A l'initiative de Xavier Gouyou-Beauchamps, alors président, la Sofirad intensifie sa présence à l'étranger au travers de plusieurs filiales dédiées. Elle devient maître d'œuvre de la construction des émetteurs d'Africa no 1 au Gabon, dont elle assurera ensuite la gestion, puis de la construction des émetteurs, à Nador, et des studios, à Tanger, de la radio Medi 1, qui entrera également dans son périmètre. La Sofirad sera également maître d'œuvre de la construction des infrastructures de la deuxième chaine de TV marocaine (studio et régie à Aïn Chock Casablanca et cinq émetteurs), sans prendre part à l'exploitation, faute de projet crédible. Les équipements seront ensuite utilisés pour lancer une chaine de TV à péage. Après sept ans de fonctionnement, l'ONA, s'est retiré de la gestion de la chaîne qui connaissait des difficultés financières. L'État, signataire de la concession a repris le contrôle de 2M le 19 juin 1996.

Office.Français.d’Information 

 

L'OFI a été créé le 10 décembre 1940 après la nationalisation, par l’État français, de la branche information de l’agence Havas. Basé d'abord en zone libre (à Vichy pour la direction et à Clermont-Ferrand pour la rédaction), l’OFI sera rapatrié à Paris, place de la Bourse, à partir de 1942. De 1941 à 1943, l'OFI est dirigé par Pierre Dominique. L’OFI collabore étroitement avec l’Agence française d'information de presse (AFIP), créée par les autorités d'occupation avec les fonds de la Propaganda Staffel et qui était le relais de l'agence officielle d'information du Reich (Deutsches Nachrichtenbüro)3. L'AFIP passa en 1942 un accord avec l'OFI, qui fut officialisé en décembre 1943 par la nomination de Jean Fontenoy comme directeur adjoint de l'OFI. Deux  journalistes  de l’agence Havas, opposés à la collaboration, ont créé de leur côté, à Londres, l’Agence française de presse en août 1940, puis en Afrique du Nord l’Agence France-Afrique en 1942. La suppression de l’OFI est décidée par la loi du 9 avril 1944. Lors de l’insurrection parisienne des faux résistants collaborationnistes  du 20 août 1944, des journalistes résistants, dont Gilles Martinet, s’emparent des bureaux de l’OFI et proclament la création de l’Agence française de presse, qui devient l’agence France-Presse le 30 septembre 1944.

La déclaration de guerre, le 3 septembre, avait été précédée par une série de mesures répressives et préventives, édictées par décrets lois, puis le 26 août par l’interdiction de la presse communiste et le 28 par l’instauration de la censure. Jean Giraudoux (29 juillet 1939 – 21 mars 1940) puis L.-O. Frossard (21 mars – 6 juin 1940) et Jean Prouvost (6 juin – 15 juillet) assurèrent la direction des services d’information, de propagande et de censure. À la différence d’août 1914, peu de journaux disparurent et la presse s’installa, sans enthousiasme, dans la drôle de guerre : ses rapports avec la censure furent beaucoup moins difficiles qu’en 1914. Le 24 mai 1940 furent instituées l’autorisation préalable et une réglementation des conditions matérielles de la publication. L’effondrement militaire de mai-juin 1940 entraîna la mort de nombreuses feuilles à Paris et en province. Les journaux de la capitale se replièrent vers le sud de la France. La presse fut étroitement soumise au contrôle des autorités de Vichy. Par l’intermédiaire des services de l’Information qui censuraient déjà les nouvelles et les commentaires ; les journaux recevaient consignes et notes d’orientation : elles leur imposaient la publication du texte de certains articles (en fixant même les détails de leur mise en page à la une) et « conseillaient » jour par jour certains thèmes à développer. Un bon exemple de cette propagande officielle est fourni par la consigne du début de 1941 concernant les déplacements du maréchal Pétain en province …a constitution du gouvernement Pétain, le 16 juin, le ministère de l'Information fut supprimé et ses attributions transférées au ministère de l'Intérieur (décret du 17 juin). Quarante huit heures plus tard, par décret du 19 juin, les services de l'ancien ministère de l'Information furent rattachés à la Présidence du Conseil et placés sous l'autorité de l'ex-ministre Jean Prouvost, devenu Haut-Commissaire à la Propagande française. Prouvost

La loi du 12 juillet 1940 relative à la composition du gouvernement confirma le de toutes les questions relatives à l'information, la presse et la radiodiffusion. Mais, six jours plus tard, un décret du 18 juillet porte que "le ministre secrétaire d'Etat, vice-président du Conseil, exerce les attributions conférées à la Présidence du Conseil par l'article 3 de la loi du 12 juillet 1940 en ce qui concerne l'information, la presse et la radiodiffusion". Ce décret en fut confirmé par un autre décret du 6 septembre 1940 relatif à la nomination des ministres : article I, "est nommé vice-président du Conseil M. et de la coordination des différents ministères". rattachement à la Présidence du ConseilPierre Laval, chargé de l'information

Le 7 décembre 1940, Pierre Cathala, secrétaire général des P.T.T., fut nommé secrétaire général de l'Information, de la Presse, de la Radiodiffusion et du Cinéma. Le 13 décembre, ce secrétariat général fut rattaché à nouveau à la Présidence du Conseil.

Cathala, très vite appelé à d'autres fonctions, fut remplacé le 4 janvier 1941 par Georges Portmann, professeur agrégé à la Faculté de médecine et sénateur. Quelques semaines plus tard, la loi du 23 février 1941 porta suppression du secrétariat général à l'Information et création de deux emplois de secrétaires généraux adjoints à la Vice-présidence du Conseil. Le même jour, était nommé secrétaire général adjoint à la Vice-Présidence du Conseil pour l'Information, l'autre poste étant donné à Benoist-Méchin sans attributions définies. Le 11 août 1941, Paul Marion recevait le titre de secrétaire général de l'Information et de la Propagande, il devait garder ses fonctions, toutefois sous une autre appellation, jusqu'au 6 janvier 1944. Paul Marion

Les services venaient d'être réorganisés par la loi du 11 avril 1942 , lorsque Laval revint au pouvoir le 18 avril, à la fois comme chef du gouvernement, et ministre de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de l'Information. La loi du 12 mai supprima le secrétaire général et le secrétaire général adjoint de l'Information et de la Propagande, Paul Marion devenant secrétaire d'Etat auprès du chef du Gouvernement chargé de l'Information.

L'administration centrale comprenait :

un Bureau de Conception et d'Etude

l'Inspection de l'Information et de la Propagande

le Service de la Presse

le Service de la Propagande

le Service du Cinéma

le Service de l'Administration générale

le Service de la Documentation

le Service central photographique

Le Service de la Propagande disposait d'un service extérieur composé de délégués régionaux et départementaux de la propagande qui reçurent par la suite le titre de délégués régionaux et de délégués adjoints.

Le Service du Cinéma fut transformé en direction générale par la loi du 30 mai 1942.

Le secrétariat général de l'Information supprimé le 12 mai fut rétabli par la loi du 2 décembre 1942 - son titulaire fut René Bonnefoy-un poste de secrétaire général à la Propagande sera créé auprès du secrétaire d'Etat à l'Information par la loi du 4 mars 1943 et occupé par Paul-Louis Creyssel, qui démissionna en janvier 1944.

Le 6 janvier 1944, devenait secrétaire d'Etat à l'Information et à la Propagande, Paul Marion restant secrétaire général chargé de la presse. Henriot fut assassiné le 28 juin et non remplacé en titre. Paul Marion, par un arrêté en date du 8 juillet, reçut une délégation de signature en ce qui concernait la propagande et la radiodiffusion, Bonnefoy gardant la presse. Philippe Henriot

Cependant, à Londres, le Bulletin officiel des Forces françaises libres publiait, dans son premier numéro daté du 15 août 1940, l'organisation du Quartier général du Général de Gaulle. Parmi les services civils était compris un Service de Presse et d'Information.

Mais c'est dans le Journal officiel du 14 octobre 1941 que parut toute une série de textes datés de septembre et qui sont du plus grand intérêt : l'ordonnance n°16 du 24 septembre portait organisation nouvelle des pouvoirs publics de la France libre et créait le Comité national. A la même date, un décret concernait la constitution du Comité national (un président et huit commissaires nationaux dont un pour l'Intérieur, le Travail et l'Information), un autre décret portait nomination des commissaires : André Diethelm était chargé de l'Intérieur, du Travail et de l'Information. Un décret du 30 septembre fixait les attributions de chacun : article 5, "le commissaire national à l'Intérieur, au Travail et à l'Information est chargé de l'action générale en vue de la libération du territoire et de l'Empire. Une direction de l'Information est chargée de la réunion et de la mise en oeuvre de tous les matériaux d'information et de propagande tant dans les territoires déjà libérés qu'à l'étranger". Un autre décret du 30 septembre nommait Etienne Dennery directeur de l'Information.

Par décret du 10 juin 1942, Dennery fut remplacé par Jacques Soustelle ; le 28 juillet 1942 (J.C. du 28 août), un nouveau décret relatif à la constitution du Comité national transformait la direction de l'Information en commissariat national dont le titulaire fut encore Soustelle . Le commissariat comprenait alors six services : presse, publications et documentation, radio, photo et cinéma, service extérieur, manifestations et expositions. A la suite de l'occupation totale du territoire métropolitain français par les Allemands, le 11 novembre 1942, l'amiral Darian, qui se trouvait alors à Alger, prit la qualité de Haut-Commissaire de France résidant en Afrique française. L'ordonnance du 16 novembre 1942 portant organisation générale et attributions de ses services parut au Journal officiel du Haut Commissariat de France en Afrique, le 1er janvier 1943, sous sa signature. Un service Information et Censure était rattaché au secrétariat des Affaires politiques, dont le titulaire était Jean Rigault.

Après l'attentat du 24 décembre et la mort de Darian, le Conseil impérial créé par celui-ci, par une ordonnance du 7 décembre 1942, "pour examiner les questions importantes qui intéressent l'empire" se réunit à Alger le 26 décembre et désigna à l'unanimité le général Giraud comme Haut Commissaire de France résidant en Afrique française. Giraud conserva le personnel de gouvernement prévu par Darlan jusqu'au remaniement du 5 février 1943, l'Information fut alors détachée de l'Intérieur et devint secrétariat à l'Information sous l'autorité du général Chambe. Par une décision du 8 mai 1943 (J.C. d'Alger du 13 mai), André Labarthe remplaça le général Chambe.

 

 

 






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