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rechauffement climatique cop21 changement d'heure
27 juillet 2020

Heure d'ete des vaincus une calamite, un fleau pour la securité routiére et la Santé

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Somnolence au volant: apprendre à ne pas en être victime

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Sommeil : «Il faut revenir au rythme lumière le jour, obscurité la nuit»*

Changement d’heure: pourquoi l’heure d’hiver est meilleure pour la santé

Les chronobiologistes considèrent qu’il est préférable de vivre au plus proche du rythme du soleil.

Le décalage de notre horloge biologique n’est pas sans conséquence pour la santé. On sait que ce dérèglement cause, chez les travailleurs de nuit, des troubles du sommeil et de la vigilance, eux-mêmes à l’origine d’accidents

Le décalage de notre horloge biologique n’est pas sans conséquence pour la santé. On sait que ce dérèglement cause, chez les travailleurs de nuit, des troubles du sommeil et de la vigilance, eux-mêmes à l’origine d’accidents. Il augmente le risque de syndrome métabolique (des anomalies du tour de taille, de la pression artérielle, des triglycérides, du cholestérol et/ou de la glycémie). Il a des effets sur la santé psychique, les performances cognitives, l’obésité, le diabète de type 2 et les maladies coronariennes.

Fin du changement d'heure : les chronobiologistes contre l'heure d'été des vaincus de 1945 permanente

Absence de réponse gouvernementale

« Nous nous sommes mobilisés en octobre avec les sociétés européennes et américaines de chronobiologie et de médecine du sommeil et la Société française de recherche et médecine du sommeil, indique Claude Gronfier, chercheur INSERM à Lyon et vice-président de la Société francophone de chronobiologie. Nous avons interpellé le président de la République, le Premier ministre, les ministères chargés de la Santé et des Transports en leur apportant des éléments de réflexion sur le changement d'heure au regard des données scientifiques. » Six mois plus tard, ils n'ont toujours reçu aucune réponse gouvernementale. Le chercheur regrette que les citoyens français n'aient pas eu accès à une information éclairée sur le sujet avant d'être invités à se prononcer.

L'heure d'été correspond à un décalage de 2 heures avec l'heure solaire (UTC + 2 heures), contre un décalage d'une heure (UTC + 1 heure) pour l'heure d'hiver.

« Le passage définitif à l'heure d'été pourrait avoir un impact négatif sur un grand nombre de nos concitoyens », estime Jacques Taillard, chercheur CNRS à Bordeaux. En pratique, tout l'ouest du pays sera encore dans la pénombre à 10 heures du matin en hiver. « C'est l'exposition à la lumière au cours de la journée qui synchronise notre horloge centrale, souligne Claude Gronfier. Avec l'heure d'été, le fait de percevoir de la lumière que tardivement va retarder l'horloge et entraîner une heure de coucher tardive. » Avec un risque accru d'une privation de sommeil.




Il faut en finir avec l’Heure d’été des vaincus de 1945 

Coronavirus : La consommation de somnifères et de tranquillisants en hausse à la fin du confinement

 La consommation de somnifères et de tranquillisants a augmenté en France à la fin du  confinement et juste après sa levée, ce qui est vraisemblablement lié à « l’anxiété » provoquée par le retour de l’Heure d’été des vaincus de 1945 pour la reprise du travail   selon un rapport officiel publié ce vendredi.


L’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) le confirme dans son récent rapport, la consommation de benzodiazépines repart à la hausse en France.

L’autre fait inquiétant est la durée d’utilisation anormalement longue de ces médicaments : elle est en moyenne de 4 à 5 mois, tandis que l’on note une proportion importante de patients qui les utilise en continu sur plusieurs années. Or cet usage expose les patients à des risques pour leur santé (neuropsychiatriques, dépendance, accidents de la route, chute, troubles de la mémoire…).

Un Français sur trois dit mal dormir apres le passage a l Heure d’ete des vaincus de 1945 . 10 millions de Français ont recours à des somnifères. Alors que le magazine 60 Millions de consommateurs alerte, dans son dernier hors-série, sur la consommation de somnifères à base de benzodiazépine, focus de franceinfo sur le recours à ce type de médicaments en France.

Accident de la route les drogues legalisees des labos par l Etat français   au volant pas de sanctions 

Danger sur la route, les somnifère augmentent les risques de somnolence en journée

D’après une étude du British Journal of Clinical Pharmacology la prise de benzodiazépine augmenterait la somnolence au volant et les accidents routiers.

  • En effet, la prise de benzodiazépines augmente de plus de 40% le risque d’avoir un accident routier responsable, causée par une somnolence accrue.

Ce chiffre n’est pas à prendre à la legere Dans 70% des accidents de la route mortels dus à un traitement médical, une consommation de somnifères est en cause. En 2017, en France, 440 personnes ont perdu la vie sur la route à cause d'une perte de vigilance due à une prise de médicaments.

 

Sommeil : «Il faut revenir au rythme lumière le jour, obscurité la nuit »

 

Ecrans le soir, éclairages trop forts et tardifs… Le chronobiologiste Claude Gronfier décrypte les rouages de notre horloge biologique et explique comment la lumière, qui s’est imposée dans nos nuits avec l’électricité, influe sur la qualité de notre repos et de notre humeur.

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    Sommeil : «Il faut revenir au rythme lumière le jour, obscurité la nuit»

> > Dormir dans une chambre où les sources de lumière sont nombreuses, ou au contraire dans l’obscurité la plus totale, c’est le jour et la nuit. Chronobiologiste à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Claude Gronfier s’intéresse à la façon dont la lumière perturbe notre sommeil. Un éclairage trop fort le soir, un petit excès d’écran, peut déclencher des troubles. Que les bons dormeurs se rassurent : si tout va bien, il n’y a pas de raison de se faire de souci. Mais pour ceux qui subissent des troubles du sommeil, rien ne sert de se jeter d’emblée sur les calmants et autres somnifères : une partie de la réponse se trouve peut-être dans la façon de refaire de nos nuits des périodes d’obscurité.

Pourquoi notre «horloge biologique» est-elle si importante pour l’ensemble de notre organisme ?

> > Elle permet de rester synchronisé avec le rythme de 24 heures de notre environnement, et l’alternance jour-nuit. Depuis les années 70, on connaît l’existence dans notre cerveau d’«une horloge circadienne», c’est-à-dire d’un contrôle du rythme de l’organisme sur ces cycles «naturels». Sans lumière, notre cycle veille-sommeil a tendance à dépasser les 24 heures, pour s’approcher des 24 h 30. En plus de celle du cerveau, on a aussi découvert l’existence d’horloges périphériques, dans le foie, le cœur, le poumon, les reins, la rétine, le bulbe pileux… Elles optimisent le fonctionnement local de nos organes. La lumière n’a pas une influence directe ou majeure sur elles, et elles se synchronisent grâce à des éléments spécifiques. Par exemple, l’horloge du foie est synchronisée par notre alimentation, le rythme des repas. Cependant, toutes ces horloges sont maintenues en synchronie les unes avec les autres et avec l’environnement grâce à l’horloge centrale du cerveau, qui est le chef d’orchestre : c’est la seule à recevoir l’information lumineuse du cycle lumière-obscurité.

 

Mais on sait désormais que l’œil ne transmet pas au cerveau uniquement des informations lumineuses.

> > En 2002, on a trouvé dans la rétine des cellules particulières, «les cellules ganglionnaires à mélanopsine», qui transfèrent des informations à des parties du cerveau qui ne sont pas liées à la vision. Ce sont elles qui renseignent l’horloge circadienne du cerveau et qui expliquent l’effet synchronisateur de la lumière sur l’horloge biologique. Sous l’effet de la lumière, elles activent les structures impliquées dans l’éveil, elles inhibent celles qui déclenchent le sommeil, activent la cognition, l’humeur, et possiblement le métabolisme.

Que se passe-t-il lorsque tout cela se décale, que le sommeil n’est pas de bonne qualité, c’est-à-dire quand on ne dort pas bien la nuit ?

> > Quand l’horloge n’est pas synchronisée, rien ne va plus : les rythmes biologiques, qui doivent être exprimés de manière très précise pour que la physionomie soit optimale au cours des 24 heures, vont être décalés. Un bon exemple est celui des aveugles. Si leurs yeux sont dysfonctionnels ou ôtés, pour des raisons médicales ou esthétiques, on observe que leur cycle veille-sommeil n’est plus calé sur les 24 heures, mais subit la rythmicité de leur horloge interne. Pour certains, il va y avoir un décalage de 30 minutes chaque jour. Ils ne vont très bien dormir que pendant deux ou trois jours, quand leur nuit biologique interne est en phase avec la nuit solaire. Chez les contrôleurs du ciel ou celles et ceux qui font du travail de nuit, l’horloge circadienne n’est pas bien synchronisée avec les 24 heures, sous l’effet par exemple de la lumière artificielle. On a longtemps cru que l’horloge biologique d’un travailleur de nuit s’adaptait avec le temps. Or, dans 80 % des cas, elle reste calée sur le principe d’une activité pendant la journée et d’un sommeil nocturne, tout simplement parce que l’environnement lumineux est le facteur le plus puissant.

Comment comprendre l’irruption, dans ces conditions, de troubles du sommeil et de l’humeur ?

> > Reprenons le cas des personnes aveugles. Comme leur horloge se décale par rapport au «temps social», il y a une dérive progressive. Non seulement elles ne dorment pas bien, mais en plus leur vigilance est mauvaise durant la journée : elles somnolent ou s’endorment, ce qui leur coûte parfois leur travail. Elles ont aussi une fréquence des troubles de l’humeur ou de l’anxiété plus élevée. Plus largement, une exposition à la lumière lorsqu’il fait nuit peut décaler les cycles de sommeil : une exposition forte le soir retarde l’endormissement et, inversement, une exposition forte le matin peut l’avancer. Allumer la lumière en pleine nuit va directement inhiber des structures cérébrales impliquées dans le sommeil (on sait que la lumière est inhibitrice de la sécrétion de mélatonine). Cela empêche le rendormissement. C’est pour cela qu’il ne faut pas avoir trop de lumière si on se réveille la nuit. Les cellules ganglionnaires à mélanopsine transmettent aussi des informations vers des structures du cerveau comme l’hippocampe ou l’amygdale. Celles-ci libèrent des neurotransmetteurs comme la sérotonine, qui est importante dans la régulation de notre humeur. On comprend maintenant pourquoi la photothérapie est efficace pour soigner une dépression.

 

Quelles sont les autres conséquences que l’on observe ?

> > Lorsque l’horloge centrale est désynchronisée de l’environnement, toutes les autres le sont aussi. C’est ce qui déclenche certaines fonctions biologiques au mauvais moment, risquant d’engendrer des troubles métaboliques, gastro-intestinaux, etc. En matière d’alimentation, la dégradation des protéines et des lipides ne se fait pas de façon optimale la nuit. Si on ne dégrade pas bien les lipides et les sucres, on va stocker de la matière grasse au lieu de la dissiper. Alors que si on mange au bon moment, on ne va pas stocker les graisses et avoir un traitement optimal de l’alimentation.

> > Le travail de nuit a des impacts sur le métabolisme, l’humeur, avec des troubles psychiatriques, troubles de la fertilité, de la vigilance, les cancers aussi. En 2003, on a établi que WEE1, un gène impliqué dans la division cellulaire, est directement contrôlé par l’horloge circadienne. Celle-ci est aussi impliquée dans des processus de réparation de l’ADN. Elle est particulièrement efficace pendant la journée, moins pendant la nuit. On peut imaginer que chez le travailleur de nuit, elle ne va pas tomber au bon moment.

Pour tenter de prévenir tous ces problèmes, vous insistez sur l’importance d’entretenir une bonne «hygiène de lumière». Quels en sont les grands principes ?

> > Il faut revenir au rythme bousculé par l’arrivée de l’électricité, avec lequel on s’est développé pendant des millénaires : lumière la journée, obscurité la nuit. Evidemment, le fait d’allumer la lumière à 17 heures, 18 heures ou à 21 heures n’est pas risqué : en été, il fait jour à la même heure. En revanche, même l’été, après 22 heures, il y a peu ou pas de lumière. Le fait de s’y exposer va devenir problématique, car cela va induire un retard de l’horloge, une inhibition de la somnolence. Notre horloge biologique est particulièrement sensible à la lumière juste avant le coucher, entre 22 heures et 23 heures. Or une étude de 2010 a montré que l’exposition à la lumière juste avant le coucher augmente la sensation de bien-être, alors même que la lumière a des effets négatifs. C’est presque un phénomène addictif.

 

Les écrans sont-ils, aujourd’hui, «l’ennemi numéro 1» ?

> > Le problème, ce n’est pas la source de l’éclairage, mais le spectre lumineux. Les cellules à mélanopsine sont sensibles à la lumière bleue. Si c’est pendant la journée, tout va bien : cela transmet un message d’éveil, de bonne humeur, de cognition, d’inhibition du sommeil. Mais la nuit, ce n’est pas le bon moment. Ce n’est pas la technologie qui compte, mais la qualité de la lumière qui est émise. Les LED et les écrans produisent beaucoup de lumière bleue, qui peut avoir des effets chez l’humain, notamment sur la production de mélatonine. Les cellules à mélanopsine sont sensibles à une lumière d’une intensité largement inférieure à celle d’une lampe de chevet. Ces petits stimuli que l’on croyait inoffensifs ont sans doute un impact.

 

 


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  • Réchauffement climatique et déplacement des activités humaines par rapport au soleil Pétition nº 0193/2012 présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe»
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