Sport et pollution sous l Heure d’été danger
Valeurs recommandées
10 μg/m3 moyenne annuelle
25 μg/m3 moyenne sur 24 heures en France c’est 50 µG en moyenne sous l Heure d'été des vaincus de 1945
Non à l’Heure d'été en France et en Europe Association régie par la loi du 1er juillet 1901 n° W122003523-Préfecture de l’Aveyron
Pétition Nº 0193/2012 Parlement Européen NO2
N° 1431/2015 Parlement Européen Heure d’été
Communique de Presse
Nouvelle victoire du citoyen européen labrousse erick sur le NO2 et PM10 13 min Commission européenne @UEFrance·
En région parisienne, les niveaux de particules fines PM10 excèdent depuis 12 ans les plafonds autorisés ↓La Commission saisit aujourd'hui la Cour de justice de l'UE d'un recours contre la Francepour non-respect des règles européennes en matière de qualité de l'air
Victoire après Victoire les transports et l’agriculture n’ont rien avoir avec ces pollutions et les arguments du ministère de l’Environnement n’ont toujours pas convaincu la Commission Européenne sauf les médias français par obligation
Le fait de déplacer les activités humaines vis-à-vis du soleil est bien le facteur aggravant de la pollution atmosphérique sous la covid-19
Le Congrès mondial pour la pureté de l’air de Montréal confirmait en 1992 : « L’utilisation de l’heure solaire serait en ce sens très bénéfique, diminuant notamment l’ozone de 44%, 43% le NO2 et 62% l’acide nitreux par rapport aux valeurs calculées en heure d’hiver. [heure solaire …] C’est une véritable pénalité d’utiliser l’heure d’été […] de l’argent est gaspillé. […] Il nous paraît inutile et dangereux de vouloir pérenniser cet usage. » (Valeurs dépassées en 2003,2015 2018 .)
Parlement Européen
Commission des pétitions
18.2.2020
COMMUNICATION AUX MEMBRES
Objet: Pétition nº 0193/2012, présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe» sur les seuils visés par la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe, ainsi que la protection insuffisante de la santé publique et de l’environnement à cet égard
1. Résumé de la pétition
Le pétitionnaire exprime son mécontentement quant aux valeurs cibles et aux objectifs à long terme fixés par la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe. Il critique aussi vertement la manière dont la France applique les dispositions en vigueur dans ce domaine. Il invite dès lors la Commission à prendre des mesures à l’encontre de la France et à appliquer des seuils plus sévères.
2. Recevabilité
Déclarée recevable le 13 juin 2012. La Commission a été invitée à fournir des informations (article 227, paragraphe 6, du règlement intérieur) (ancien article 216, paragraphe 6, du règlement intérieur).
3. Réponse de la Commission, reçue le 28 septembre 2012
La directive 2008/50/CE concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe prévoit une valeur limite horaire pour le dioxyde d’azote (NO2)
1. Réponse de la Commission (REV VIII), reçue le 18 février 2020
Observations de la Commission
En 2018, la Commission a engagé un bilan de qualité pour les deux directives européennes concernant la qualité de l’air ambiant. Ces directives fixent un certain nombre de normes et d’exigences en matière de qualité de l’air afin de s'assurer que les États membres surveillent et analysent de façon harmonisée et comparable la qualité de l’air sur leur territoire. Le bilan de qualité a également examiné la décision d’exécution 2011/850/CE correspondante et la directive (UE) 2015/1480 de la Commission.
Conclusions
La Commission examine actuellement les résultats du dernier rapport annuel sur la qualité de l’air transmis par la France en novembre 2019, conjointement avec les dernières données fournies par les autorités françaises dans leurs réponses dans le cadre de la procédure d’infraction en cours concernant les particules (PM10). En fonction de l’issue de cet examen, la Commission décidera des mesures les plus appropriées au cas d’espèce.
À la suite du renvoi de la France devant la Cour par la Commission en raison des dépassements des valeurs limites de NO2 fixées par la directive 2008/50/CE, la Cour de justice de l’Union européenne a condamné la France pour manquement aux obligations issues de cette directive.
Dans le même sens, le bilan de qualité des directives concernant la qualité de l’air ambiant, achevé en novembre 2019, a conclu que la directive avait donné lieu à des règles applicables et qu’il était important d’adopter des mesures d’exécution pour réduire la pollution atmosphérique
La réponse est "plutôt non . Une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'Institut de veille sanitaire en octobre 2015 s'est penchée sur cette question en scrutant l'effet de l'effort sur des cyclistes. Concrètement, les scientifiques ont comparé la densité moyenne des particules en suspension dans l'air dans les grandes agglomérations du monde. Les chercheurs se sont essentiellement penchés sur les particules fines de petite taille. Les PM 2,5, mesurant 2,5 micromètres de diamètre, qui sont les plus dangereuses car elles peuvent aller se longer profondément dans nos poumons et gagner par la suite la circulation sanguine. En cas de pic de pollution, mieux vaut donc éviter les sports intenses qui utilisent davantage les poumons. Et pour les mêmes raisons, il est tout de même préférable, si vous en avez la possibilité, de pratiquer une activité sportive le plus loin possible des zones où la concentration de particules fines est la plus forte pas dans les forêts ou au bord de l eau . Le long des grands axes routiers par exemple mais pas evident a certaine heure de la journée
Qu’est-ce que l’activité physique?
L’OMS définit l’activité physique comme tout mouvement corporel produit par les muscles qui requiert une dépense d’énergie – ce qui comprend les mouvements effectués en travaillant, en jouant, en accomplissant les tâches ménagères, en se déplaçant et pendant les activités de loisirs.
Le terme «activité physique» ne doit pas être confondu avec l’expression «faire de l’exercice», qui est une sous-catégorie de l’activité physique plus délibérée, structurée, répétitive, et qui vise à améliorer ou à entretenir un ou plusieurs aspects de la condition physique. Que le niveau d’intensité soit modéré ou plus fort, l’activité physique comporte des bienfaits pour la santé.
Au-delà de l’exercice, toute autre activité physique, que ce soit pour les loisirs, pour se déplacer d’un endroit à l’autre, ou dans le cadre de l’activité professionnelle, a des effets bénéfiques sur la santé. En outre, une activité additionnelle d’intensité modérée ou vigoureuse permet d’améliorer la santé.
La pollution atmosphérique est un cocktail de molécules présent dans l’air que l’on respire. Étant donné qu’en courant on consomme plus d’air qu’au repos (5-10 fois plus en endurance), on absorbe donc plus de polluants qu’au repos. De plus, en courant, on respire le plus souvent par la bouche, donc l’air n’est pas filtré par le nez. Voilà pourquoi nous sommes d’autant plus exposés à la pollution quand on court, par rapport à la marche.
Les risques pour la santé
Voici une liste non exhaustive des risques liés à la pollution de l’air : irritation des muqueuses de la peau et des voies respiratoires, difficulté à respirer, toux, bronchite, asthme, allergies, cancer du poumon, accident vasculaire cérébral. Les mécanismes en jeu ne sont pas toujours bien identifiés, mais la liste est déjà longue !
L’Organisation Mondiale pour la santé (OMS) estime la baisse d’espérance de vie de 8 à 10 mois en Europe, à cause des particules fines. En France, l’OMS estime que 42000 personnes décèdent chaque année prématurément à cause de la pollution aux particules fines.
Leur dangerosité est bien avérée, si bien que, depuis Octobre 2013, le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) a classé les particules en suspension comme agent cancérigène pour l’Homme en raison de preuves suffisantes sur le lien entre exposition aux particules en suspension et augmentation du risque de cancer des poumons.
SPORT, CŒUR, POLLUTION : UN MAUVAIS COCKTAIL
L’effort physique génère une inhalation de substances polluantes nettement supérieure, le volume d’air expiré pouvant passer de 5 l/min au repos à plus de 200 l/min pour des efforts extrêmes.
Dès 1983, Nicholson avait objectivé chez des joggeurs après 30 minutes de course dans Manhattan des concentrations de carboxyhémoglobine équivalentes à celles de sédentaires ayant fumé dix cigarettes dans les heures précédentes (35).
Pour Daigle (36), l’ingestion de PM 0,1 est déjà multipliée par 4,5 à l’occasion d’efforts intermittents modérés (ne suscitant qu’une ventilation de l’ordre de 30 à 50 l/min), bien sûr par le biais d’une augmentation du débit ventilatoire mais également d’un filtre nasal se trouvant court-circuité puisque le sujet, dès cette intensité d’effort, respire bouche ouverte.
Par période de chaleur importante, le taux d’ozone inhalé peut également être multiplié par quatre à l’occasion d’un effort (37).
La distance qui sépare les voies de grande circulation des lieux de pratique sportive semble déterminante dans cette surexposition, avec une relation linéaire inverse entre distance et quantités inhalées de PM 1 et d’ozone, le rôle du vent étant également à prendre en compte (37). Blair (38) a fait le même constat en ce qui concerne les composants volatiles organiques (toluène, éthylbenzène, xylène).
La pollution intérieure doit également être envisagée pour certains sports indoor. Si les revêtements des courts de tennis semblent relativement inoffensifs (39) et si les eaux de piscine chlorées ne semblent pas à l’origine de dysimmunité respiratoire malgré les augmentations des taux d’ozone sanguins enregistrés chez les nageurs (40), il n’en va pas de même dans les patinoires où les taux de CO et de NO2 peuvent être considérablement augmentés par les surfaceuses (machines d’entretien des patinoires), nécessitant des normes drastiques de ventilation ainsi que l’abandon de l'Heure d'été et l'application de la Recommandation 1432 du Conseil de l Europe
Les effets de la pollution de l’air sur le corps
Des chercheurs (Samet et al. 2000) ont mis en évidence une hausse de la mortalité globale lors des jours avec pics de pollution, surtout pour les maladies cardiaques et pulmonaires. D’après Peters et al. (2001), les particules fines seraient particulièrement à mettre en cause.
Miller et al. (2007) ont étudié les effets d’une exposition aux particules fines (PM2.5) à long terme. Ils ont étudié 65893 femmes vivant dans 36 villes américaines entre 1994 et 1998. Pendant cette période, 1816 femmes ont eut une maladie vasculaire (mortelle ou non). En analysant le niveau de pollution là où les sujets vivaient, les chercheurs ont mis en évidence une hausse de 76% du risque de mort d’une maladie cardio-vasculaire pour chaque hausse de 10 microgramme de particules fines par mètre cube d’air. Pour information, les valeurs moyennes se situent à 15-20 microgrammes dans l’agglomération parisienne, avec des moyennes journalières pouvant attendre 80 microgrammes, et des pics pendant la journée à 200.µG/M3 d'air sur 1H d'ozone
D’après Mills (2005), la respiration de polluants atmosphériques entraînerait une baisse du tonus vasculaire et de la fibrinolyse. La fibrinolyse est un processus physiologique de dissolution des caillots sanguins. Une diminution du tonus vasculaire et de la fibrinolyse pourrait mener à une thrombose (obturation d’un vaisseau sanguin) (embolie pulmonaire ou accident vasculaire cérébral) ou un infarctus du myocarde (ou crise cardiaque). Bonne nouvelle : en temps normal, l’exercice améliore la fibrinolyse (d’après Killewich et al. 2004).
Malheureusement oui ! A l’échelle de la planète, la pollution tue plus que le tabac ! Les décès liés à la pollution sont dûs essentiellement à des maladies cardiovasculaires (notamment infarctus et AVC). Les chercheurs allemands estiment que la pollution prive les citoyens européens de 2,2 années d’espérance de vie.
Le « problème » avec l’activité physique c’est qu’on inhale beaucoup plus d’air donc beaucoup plus de particules fines qu’à l’état de repos. Le volume inhalé est multiplié par 5 !
Les effets sur la santé sont désastreux ! En voici quelques-uns : réactions inflammatoires des poumons, symptômes respiratoires, effets néfastes sur le système cardiovasculaire jusqu’à une aggravation de l’asthme, bronchites chez les enfants, réduction des fonctions pulmonaires, réduction de l’espérance de vie…
Mais supprimer l Heure d'ete des vaincus de 1945 est la sollution pour reduire la pollution de plus de 50% afin d'appliquer la recommandation 1432 du Conseil de l Europe
Les incendies de forêt, tels que ceux qui ont fait rage dans le sud-est, ont de nombreuses incidences sur l'environnement et notamment sur la qualité de l'air. Dans une étude réalisée en 2012, l’ANSES a répertorié les principales classes de composés chimiques détectés dans la fumée résultant des incendies de végétation.mais pas les cathedrales en France
- très bon à bon (1-4)
- moyen à médiocre (5-7)
- mauvais à très mauvais (8-10)