C’est un cauchemar pour les Bordelais. Les moustiques ont envahi la ville et sa périphérie. Depuis trois ans, c’est une véritable invasion dans l’agglomération. Et cette année, la situation est devenue encore plus "exceptionnelle", selon Christophe Courtin, chargé d’études et de coordination au centre de démoustication de Bordeaux métropole
pesticides contre les moustiques silence des écolos du dimanche et des journaleux
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Douche froide pour les maires. Le Conseil d'État refuse de leur accorder une quelconque compétence pour réglementer les pesticides, même en l'absence de mesures nationales de protection des riverains.La compétence pour réglementer les pesticides appartient à l'État et non aux maires. C'est ce que vient de trancher le Conseil d'État en rejetant le pourvoi de la commune d'Arcueil dont le maire, à l'instar de beaucoup de ses homologues, avait pris en septembre 2019 un arrêté anti-pesticides. Si le code général des collectivités territoriales habilite le maire à prendre les mesures de police générale nécessaires au bon ordre, à la sûreté, à la sécurité et à la salubrité publiques,...
Introduire le crime d’écocide dans le Code pénal, aux côtés du génocide et des crimes contre l’humanité ? C’est ce à quoi invite la proposition de loi déposée par le député (Parti socialiste) de Seine-Maritime Christophe Bouillon et d’autres députés du groupe socialistes et apparentés, qui sera discutée ce jeudi 12 décembre en séance plénière à l’Assemblée nationale.
Le crime d’écocide y est défini comme « toute action concertée et délibérée tendant à causer directement des dommages étendus, irréversibles et irréparables à un écosystème, commise en connaissance des conséquences qui allaient en résulter et qui ne pouvaient être ignorées ». Imprescriptible, il serait puni de vingt ans d’emprisonnement et de dix millions d’euros d’amende ou, dans le cas d’une entreprise, de 20 % du chiffre d’affaires annuel mondial total de l’exercice précédent.
La proposition de loi introduit aussi le crime de provocation à un écocide (sept ans de prison et cinq millions d’euros d’amende si la provocation a été suivie d’effets, deux ans de prison et 100.000 euros d’amende sinon) et celui de participation à un groupement formé en vue de la préparation d’un écocide (vingt ans de prison, 10 millions d’euros d’amende ou 20 % du chiffre d’affaires). Sont également prévus la création d’un délit d’« imprudence caractérisée ayant contribué à la destruction grave d’un écosystème » consistant à « violer une obligation particulière de prudence ou une règle de sécurité prévue par la loi ou le règlement ayant causé des dommages directs, étendus, irréversibles et irréparables à un écosystème » (cinq ans de prison, un million d’euros d’amende ou 10 % du chiffre d’affaires) et un renforcement des sanctions pénales environnementales (doublement des peines de prison et des amendes prévues par le Code de l’environnement).
L’agglomération bordelaise subit actuellement une vague exceptionnelle de moustiques, en raison des fortes précipitations des pluies acides HNO3 des derniers mois
Dans le cadre de partenariats avec la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, l'Agence Régionale de Santé Occitanie, le Conseil Départemental de Haute-Garonne et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES), ATMO Occitanie a mené une étude sur l'évaluation des phytosanitaires dans l'air dans différents milieux aériens d'Occitanie entre 2018 et 2019.
Cette étude a pour objectif d'évaluer la contamination de l'air par les pesticides, qui est une composante de la pollution atmosphérique qui demeure moins documentée que d'autres milieux comme l'eau, les sols ou l'alimentation. A ce jour, il n'existe aucune valeur règlementaire sur la contamination en pesticides dans les différents milieux aériens (air ambiant ou air intérieur).
Le présent rapport fait le bilan des mesures de pesticides en Occitanie, réalisées sur 9 sites entre janvier 2018 et décembre 20219. Les résultats sont représentatifs de la situation du bassin agricole prospecté et non de la commune accueillant ce dispositif de mesures.
Une commission d’enquête a été créée à l’automne. Cette semaine, elle entame une série d’auditions de scientifiques et de responsables de santé publique
La santé insolente du moustique tigre et son appétit de conquête territoriale intéressent les parlementaires. L’automne dernier, l’Assemblée nationale a voté la constitution d’une commission d’enquête « sur les politiques publiques à mener contre la propagation des moustiques Aedes et des maladies vectorielles ». Proposée par les socialistes et apparentés, elle est présidée par Ericka Bareigts, députée de La Réunion et ancienne ministre des Outre-mer. Si le confinement a ralenti le processus, la commission n’a pas perdu le cap. Elle menait cette semaine une sére d’auditions de scientifiques et de responsables de santé publique.
Démoustication par les collectivites
Vous pouvez également recourir à un produit de démoustication chimique, mais sachez que ce type de produit n’est efficace que très peu de temps (quelques jours, jusqu’à 2 semaines en fonction des conditions météo) est très nocif pour l’environnement. En effet, ce type de produit à base de pyréthrinoïdes tue également beaucoup d’autres insectes aux endroits que vous traitez, comme les araignées, papillons, ainsi que les animaux marins proches (poissons, crustacés, …). En traitant contre le moustique tigre, vous déséquilibrez donc totalement et durablement votre écosystème.
HNO3 aggrave sous l'heure d'été L'Ozone et les Peroxyacetyl Nitrates (PAN) sont des polluants oxydants secondaires issus de l'action des radiations ultraviolettes sur des polluants primaires.
Les PAN possèdent une phytotoxicité encore plus grande que celle de l’ozone (in Guderian, 1985). Ils sont issus des réactions suivantes : l’ozone formé va ensuite réagir avec d’autres aéro polluants, les hydrocarbures imbrûlés, pour produire des peroxy acyles. Ces derniers réagissent ensuite avec le NO2 présent dans l’air pour former des Peroxyacetyl Nitrates (PAN). Ces photo oxydants présentent une phytotoxicité considérable qui se manifeste à des concentrations de quelques ppm. Les PAN attaquent de façon préférentielle le limbe foliaire et les structures cellulaires photosynthétiques. Ils créent des lésions qui se traduisent par une couleur de la feuille argentée, cendrée puis bronzée. Les lésions progressent de la pointe vers la base au fur et à mesure de la maturation du feuillage. Les PAN inhibent la photosynthèse et par suite ralentissent la croissance des plantes exposées à de faibles concentrations de ces substances.
La fonte des neiges apparaît donc comme une période critique pour L'environnement. A ce propos Grade et Andercen (19879) rapportent une forte mortalité d'alevins de Salmo trutta ewsés à des eaux de fonte.
Ces effets ont justifié en Europe la fixation de seuils de précaution d'ozone pour la protection des végétaux. Les valeurs retenues dans la directive européenne du 21 septembre 1992 sont de 200 micro grammes/m3 sur 1 h et de 65 micro grammes/m3 sur 24 h. Dans le cadre de la CEE/ONU et de la convention de Genève sur la pollution de l'air à longue distance, des valeurs d'exposition à l'ozone au-delà desquelles des effets peuvent se produire sur la végétation (niveaux critiques) ont également été proposées. Ces valeurs (AOT 40 pour Accumulated Ozone over a Treshold of 40 ppb) s'expriment en doses cumulées d'ozone à ne pas dépasser au-delà d'une valeur de référence de 40 ppb, et sur des durées qui sont fonction des effets et des végétaux cibles.
- Les effets des pluies acides sur les écosystèmes forestiers sont complexes, car ils résultent d’un ensemble d’effets se manifestant : - au niveau foliaire - racinaire. Ils comportent également des actions indirectes se traduisant par une augmentation de la sensibilité des arbres aux attaques d’insectes et aux maladies. D’autre part, l’accroissement des dépôts acides augmente également le lessivage de l’azote des sols, mais aussi des ions nutritifs (Ca++, Mg++, K+). Ainsi, il y a un effet indirect sur la croissance des arbres
Comment prolifère-t-il ?
Grace aux pluies acides HNO3
Le moustique tigre adore les eaux acides hno3 stagnantes et c’est de là que vient le problème. La femelle moustique peut pondre 200 œufs tous les 12 jours dans l’eau. Sachant que la bestiole peut vivre un mois, ça fait potentiellement beaucoup de larves. L’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine précise qu’une toute petite quantité d’eau acide – l’équivalent d’un bouchon – peut lui suffire.
Quelles solutions ?
Il n’y a pas de remèdes miracles, le plus simple à faire est d’éviter les eaux stagnantes acides hno3 dans vos jardins, sur les balcons mais aussi dans les cimetières. Cela passe par les récupérateurs d’eau de pluie acides hno3 , gouttières, coupelles de pots de plantes, bâches, bidons, citernes, pneus usagés… "Les oeufs de moustiques pondus il y a des années peuvent se réactiver avec les pluies acides HNO3"
L’ARS conseille des gestes simples comme tendre une moustiquaire au-dessus d’un réservoir d’eau de pluies acides hno3 , ou simplement un voile ou un tissu. Il faut aussi penser à vérifier et supprimer toutes les semaines les larves installées ou vider l’eau des pluies acides hno3 . Vous pouvez aussi vérifier le bon écoulement des eaux usées des pluies acides hno3 et de pluie acide hno3 dans les gouttières, mettre du sable dans les soucoupes de pots de fleurs pour absorber l’humidité, entretenir les sépultures…
les pesticides pour les moustiques sont un fléau et une calamité pour la biodiversité
En ce qui concerne la pulvérisation aérienne La directive 2009/128/CE relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable2 prévoit l’interdiction de la pulvérisation aérienne de pesticides et des conditions strictes pour l’octroi d’éventuelles dérogations par les États membres sans obligation d’en informer la Commission. La Commission a inclus la vérification de la mise en œuvre des dispositions relatives à la pulvérisation aérienne contenues dans la directive 2009/128/CE dans le champ des inspections menées par la direction des audits et de l’analyse de la DG SANTE. Un rapport3 relatif à un audit mené récemment en France indique que les zones traitées par pulvérisation aérienne ont été réduites de 93 % ces dernières années et que des contrôles officiels sont mis en place afin de vérifier le respect des dispositions en vigueur. De plus, les autorités françaises ont indiqué qu’aucune dérogation permettant la pulvérisation aérienne n’a été octroyée depuis 2015 en raison d’une modification récente de l’article 253 du code rural. Cependant, la Commission reste disponible pour examiner toute autre information concrète que les pétitionnaires pourraient communiquer concernant le respect des conditions fixées pour la pulvérisation aérienne à l’article 9 de la directive 2009/128/CE.
Les Effets sur les insectes : beaucoup de pesticides sont plus actifs dans des solvants organiques ou dans des émulsions huileuses que dans des solutions aqueuses. Les agents liposolubles pénètrent plus facilement la cuticule lipophile et la membrane cellulaire. Les insectes peuvent entrer en contact avec les pesticides par l’intermédiaire des parties fines de la cuticule, des organes sensoriels et de la cuticule des articulations. Les pesticides liposolubles sont donc des poisons par contact mais aussi par ingestion et par inhalation. Les insecticides phytosolubles s’accumulent donc dans la graisse corporelle des animaux et reste dans un premier temps sans effet nocif. Ce n’est que dans un état de jeûne ou lors du changement en chrysalide que les substances nocives sont libérées et deviennent mortelles. Dans des rizières, les larves de moustiques sont plus résistantes aux insecticides que leurs prédateurs naturels, induisant une prolifération de moustiques. Or ceux-ci sont les vecteurs principaux de maladies graves, et deviennent particulièrement résistants aux produits. Les insecticides dans les milieux naturels atteignent directement les insectes pollinisateurs. Or, une grande part de l’agriculture dépend de l’activité de ces derniers (en particulier les fruits). Certes, les effets des produits sur les abeilles sont évalués lors de l’homologation, mais l’observation montre que ces essais ne suffisent pas pour prévoir les effets en chaîne possibles. y Effets sur la pédofaune : La pollution des sols par les pesticides exerce un effet néfaste sur la pédofaune de décomposeurs. De nombreux invertébrés sacrophages (larves de coléoptères, de diptères, collemboles, acariens, aligochètes), qui jouent un rôle essentiel dans la dégradation de la litière et les premières étapes de l’humification présentent souvent une forte sensibilité aux insecticides et autres produits dits phytosanitaires. Les produits phytosanitaires font diminuer la faune du sol, facteur important de productivité. Ainsi les vers de terre, agents actifs de la fertilité des sols connus depuis longtemps, résistent mal à une forte pluie juste après un traitement. Mais ce n’est que depuis 1993 que la toxicité des produits visà-vis des vers de terre
L'acidification des eaux, phénomène d'ampleur nationale , est un sujet pluridisciplinaire par excellence qui a fait L'objet de très nombreuses recherches s'attachant à décrire et comprendre I'impact de ce type particulier de pollution hydrique, sur les composantes tant abiotiques que biotiques. L'étude des poissons et en particulier des Salmonidae, a soulevé un intérêt majeur. Les peuplements de macroinvertébrés ont également reçu une attention particulière et L'influence de L'acidification hno3 sur les peuplements, en terme de modifications qualitatives, est bien établie. Mais la littérature, bien que abondante, néglige trop souvent L'aspect biologique et dynamique ainsi que L'importance de I'ensemble des facteurs chimiques. Par exemple de nombreuses expériences d'acidification ayant pour but de reproduire artificiellement des stress acides, ont été réalisées en conditions naturelles (Hatl et al., 1980; Hall et al., 1982; Hall et Likens, 19&4; Weatherley et al., 1988; Menet et al., 1991), semi-naturelles (Allard et Moreau, 19&4; Burton et Allan, 19&4; Allard et Moreau, 1987a, b) et en laboratoire (Bell et Nebeker, 1969; Bell, 1971) en se focalisant sur les paramètres pH ou pH et aluminium. De telles expérimentations ne représentent qu'une approche biaisée des conditions rencontrées in situ. Ainsi, un ajout d'acide ne peut en rien provoquer une déminéralisation de L'eau, processus pourtant caractéristique résultant de L'altération des sols et accompagnant L'acidification., les perturbations des peuplements de macroinvertébrés benthiques engendrées par l'acidification des ruisseaux vosgiens, tout en caractérisant les facteurs chimiques, condition indispensable àla compréhension du milieu ambiant des organismes. Nous n'avons pas voulu réaliser un simple constat, mais également apporter des éléments permettant de mieux oemer les paramètres pertinents impliqués dans la toxicité des eaux acides et de comprendre les mécanismes conduisant aux modifications des structures des peuplements Les retombées atmosphériques acides sont reconnues responsables de nombreuses perturbations des écosystèmes tant terrestres qui aquatiques et à ce titre, représentent un problème écologique d'ampleur nationale. Ce problème, qualifié par les médias de catastrophe écologique, n'a soulevé que depuis une vingtaine d'années, un intérêt considérable tant au sein de Ia communauté scientifique que dans la conscience politique. Pourtant, dès 1852, Angus Smith, un chimiste anglais, montrait la présence d'acide sulfurique dans les précipitations tombant sur les villes et écrivait un ouvrage volumineux sur L'acidité et la composition des pluies en Anglelene, intitulé 'Air and Rain: the beginnings of cfremical climatology" (1872). ll fallut attendre près d'un siècle pour que la problématique de l'acidité des précipitations soit à nouveau évoquée (Gorham, 1955). Durant cette période "The European Atmospheric Chemistry Network", patronné par l'institut International de Météorologie de Stockolm, organisait un réseau d'analyses d'abord en Suède puis en Europe de l'Ouest. En 1969, les travaux de S. Oden établissent une relation entre le niveau d'acidification des eaux de surface en Europe du Nord et la qualité des retombées atmosphériques d'origine anthropique. Depuis, de très nombreux travaux ont démontré L'impact néfaste de ces dépôts sur les écosystèmes naturels, les cultures et les matériaux. Conséquence directe des transports de polluants à longue distance, ignorant donc les frontières régionales l'acidification des eaux de surface apparaît, sans aucun doute, comme étant L'un des aspects les plus inquiétants de la dégradation des milieux. Contrairement à la plupart des pollutions hydriques, L'acidification touche de nombreuses régions à travers la France situées en amont de toute activité industrielle, agricole et urbaine sous l'heure d'été de 1942...De nombreuses études réalisées sur des lacs acidifiés en conditions ,'naturelles" (c'est à dire par les dépôts atmosphériques) et expérimentalement, ont montré que L'effet le plus marqué de L'acidification des lacs consistait en une importante diminution de la richesse en espèce planctonique (Almer et a1.,1974; Stokes, 19g6; Siegfried et at.,19g9; Schindler et a1.,1991), qui semble affecter tous les groupes majeurs. Cette diminution se traduit notamment par une modification des espèces dominantes. Ainsi, en milieu acide, certaines espèces tolérantes peuvent devenir extrêmement abondantes, en particulier les Dinoflageffés tels que Peridinium inconspicuam (Almer et al., 1974). La baisse de richesse observée ne se traduit cependant pas par une réduction de la biomasse (siegfried et al-, 1989; Raddum et al., 1gg0). En ce qui concerne la production, des résultats de différentes recherches n'ont pas permis d'établir une corrélation entre le pH per se ef la production. Schindler ef af. (1991) observe une augmentation en milieu acide 3+ attribuée à un accroissement de la zone euphotique. A L'opposé Siegfried ef a/. (1989) rapportent une diminution de la production quand le pH diminue. Shearer et al. (1987) remarquent qu'il est difficile d'isoler les effets de L'acidification des eaux de ceux de la variation naturelle à long terme Amphibiens. De nombreux amphibiens se reproduisent au printemps dans des étangs, lacs ou mares temporaires peu profondes vulnérables àl'acidification (Pough, 1976; Pough et Wilson, 1977; Clark et Euler, 1982). La ponte et l'éclosion colncident souvent avec des épisodes acides tel que la fonte des neiges qui alimente alors en eau les lieux de reproduction. Hagstôm (1977) rapporte lors d'une étude d'un lac suédois, la disparition totafe de la grenouille rousse (Rana temponria) et observe un des échecs de reproduction du crapaud commun (Bufo bufo). Similairemen1 Beebee et at. (1gg9) mentionnent le déclin du crapaud des joncs (Bufo catamita) dans des régions acidifiées du Royaume Uni. Des observations réalisées en Amérique du Nord par Pough (1976), Saber et Dunson (1978), Gascon et Planas (1986) ont montré que Anoures et Urodèles sont sensibles à I'acidification des milieux Différentes études de laboratoire ont établi la toxicité du pH vis à vis des embryons d'amphibiens. Ainsi sur 27 espèces nord américaines et européennes. de Ranidae, Hylidae, Pipidae, Bufonidae et Amblystomatidae, 18 présentent un taux de mortalité de 100o/o pour des valeurs de pH comprises entre 4,0 et 4,S (in Freda et al., 1991). Par ailleurs Ctark et Hall (1985), Freda et McDonald (1990) ont clairement montré la toxicité de L'aluminium chez certaines espèces de batraciens Parmi les différentes hypothèses physiologiques avancées pour expliquer la disparition de nombreux insectes aquatiques des eaux acides, celle d'une déficience de l'ionorégulation semble la plus fondée. Chez les insectes aquatiques, les problèmes de régulation des sels et de L'eau sont différents de ceux rencontrés chez les insectes terrestres et s'apparentent dans leur schéma d'ensemble à oeux des poissons. L'hémolymphe est hypertonique par rapport à l'eau, qui a tendance à pénétrer dans L'insecte à travers la cuticule, la perméabilité de cette dernière dépendant des espèces. Par exemple Srb/is (Mégaloptères) possède une cuticule peu perméable et l,entrée d,eau par osmose est relativement faible (Chapman, 1982). Toutefois une majorité de larves d'insectes ont une cuticule.rle perméable, sans couche lipidique. Certains organes tels que branchies trachéennes et papilles annales sont plus perméables que le reste du corps. Ainsi chez Aedes aegypti, les papilles anales sont hautement perméables et l'entrée d'eau atteint 307o du poids par jour La pollution par les pesticides (ou produits phytosanitaires) provient essentiellement de leur volatilisation, par entraînement avec la vapeur d'eau depuis les surfaces d'épandage. Seule une partie des pesticides atteint son but, le reste tombe sur le sol et atteint la nappe phréatique après lessivage. Les pesticides peuvent sous forme d’aérosols être transportés à plus de 5 000 km et contaminer les écosystèmes voisins. Ces mécanismes de transports atmosphériques et de retombées ont été mis en évidence pour des organophosphorés et des PCB en analysant la neige au Canada (Gregor et Gummer, 1989). Certains pesticides à base d’hydrocarbures chlorés ont une période biologique de plusieurs années. Des pesticides moins persistants peuvent soit être rapidement décomposés dans le sol par des microorganismes (par exemple herbicides à base d’urée) ou sont chimiquement instables (par exemple le parathion dans des solutions aqueuses), ils se décomposent en l’espace de quelques jours Mais la vapeur d’eau industrielle des centrales nucléaires radioactive et des incinérateurs vont aussi se retrouver dans l air ...Les pluies acides entraînent une acidification de l'eau et une accumulation de métaux lourds susceptibles de provoquer de graves perturbations de la vie aquatique (vie biologique limitée) et de la chaîne alimentaire qui en découle. Les lacs scandinaves et canadiens présentent ce genre de symptômes qui semblent pour le moment limités dans nos lacs de plaine. En effet, l’eau est un milieu très tamponné et il faut des circonstances particulières pour atteindre des valeurs très nettes.est devenue un paramètre nécessaire à l’évaluation des effets non intentionnels des produits.