Est-ce une impression subjective, parce qu’en cette période de confinement, la rareté des sorties autorisées pour aller au travail, faire ses courses, promener son animal de compagnie ou s’offrir un peu d’exercice physique, rendent plus précieux les bols d’air que nous respirons? En tout cas, en cette fin de semaine, l’atmosphère dans les rues de Pau et dans nos campagnes du sud-ouest, semble plus légère, plus pure. Et beaucoup de Palois s’en réjouissent.
Chute spectaculaire du trafic dans les rues des villes et sur les routes de campagne. Diminution de l’activité industrielle et économique. Télétravail ou congés forcé
Ceci est faux car l ozone et le dioxyde d'azote et les PM10 ne sont pas pris en compte et de plus l Airaq a retire volontairement le site d'iraty pour l ozone et le dioxyde d'azote pour faire croire a une diminution de la pollution
La vitesse du vent fausse les mesures volontairement pour faire croire a une redcution de la pollution
Alors que le confinement a vidé les rues de la capitale, la qualité de l’air tarde à s’améliorer. L’effondrement de la circulation automobile n’est pas le seul phénomène à entrer en ligne de compte. Explications.
Des chercheurs français, suisses et allemands ont mis en évidence une nouvelle source de production d'acide nitreux (HNO2). Ce gaz, précurseurs de l'ozone troposphérique, serait produit en présence de matière organique et d'oxyde d'azote.
Une nouvelle étude, parue dans la revue Nature, dévoile de nouveaux mécanismes de production de l'acide nitreux (HNO2). Ce gaz est déjà bien connu et tient une place importante dans la chimie atmosphérique et particulièrement dans la pollution à l'ozone.
En effet, il possède la particularité d'interagir avec la lumière et de libérer des radicaux libres (OH-). Associés aux composés organiques volatiles (COV), ces radicaux participent à la production d'ozone troposphérique, polluants généralement urbains à l'origine des brouillards et des « pics d'ozone » présents dans la troposphère, couche la plus basse et la plus polluée de l'atmosphère.
Jusqu'à maintenant l'acide nitreux était supposé se former principalement la nuit et être dégradé en radicaux libres par la lumière dès le lever du soleil. Grâce à de nouvelles techniques de mesure de ce gaz, plus sensibles, les scientifiques se sont rendus compte récemment qu'il pouvait se former également le jour avec des concentrations dépassant largement les prédictions calculées par les modèles numériques de chimie atmosphérique.
Des chercheurs du Laboratoire d'application de la Chimie à l'Environnement de Villeurbanne (LACE, CNRS-UCBL) en collaboration avec l'Institut Paul Scherrer (Suisse) et l'Université de Wuppertal (Allemagne) viennent d'identifier les processus chimiques liés à cette production diurne. Leur étude a permis de démontrer que l'acide nitreux était produit par photo-réduction du dioxyde d'azote atmosphérique (NO2) à la surface de matière organique en décomposition (humus). Les résultats indiquent que le sol et d'autres surfaces contenant de l'acide humique produisent par photochimie des espèces réductrices qui réagissent sélectivement avec le dioxyde d'azote.
Le taux de formation d'acide nitreux relevé dans cette étude pourrait expliquer les concentrations élevées d'HNO2 récemment observées en journée et dont la photolyse compte pour 60% de la production de radicaux libres. Cette production d'acide nitreux pourrait influencer significativement la chimie des basses couches de la troposphère et ainsi changer notre description des mécanismes de pollution atmosphérique, ont expliqué les chercheurs européens.