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9 juillet 2019

La pollution de l'air est un facteur de stress supplémentaire

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La pollution de l'air est un facteur de stress supplémentaire pour certains écosystèmes”
 Pourquoi des milliers de poissons sont-ils morts près de Marseille ?

La qualité de l'air peut être modifiée par des polluants qui peuvent être d’origine naturelle ou d’origine anthropique, c’est-à-dire liés à l’activité humaine. La pollution de l’air a des effets sur la santé et l’environnement significatifs qui engendrent des coûts importants pour la société. Le droit européen fixe des valeurs limites pour certains polluants dans l’air à partir des études épidémiologiques, conduites notamment par l’Organisation mondiale de la santé. Malgré une tendance à l’amélioration de la qualité de l’air au cours des 20 dernières années, ces valeurs limites ne sont toujours pas respectées dans plusieurs zones. La France est engagée dans deux pré-contentieux européens pour la teneur en particules (PM10) et en dioxyde d’azote (NO2) pour une vingtaine d’agglomérations.

Pollution de l’air : origines, situation et impacts

Ministère de la Transition écologique et solidaire

 

Le Mercredi 1 février 2017

Des milliers de poissons ont été retrouvés morts dans l’étang de Bolmon, à Marignane (Bouches-du-Rhône), près de Marseille. Une conséquence des fortes chaleurs observées pendant la fin de semaine dernière. 

Conséquence de la canicule des derniers jours, des milliers de poissons ont été retrouvés morts dans l’étang de Bolmon, à Marignane (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, où des opérations étaient menées lundi pour les évacuer.Ce phénomène qui arrive régulièrement dans la commune en fin de saison estivale n’a jamais eu lieu si tôt, a assuré sur place le maire Eric Le Dissès: "Ça arrive (…) mais au mois d’août, pas fin juin. C’est la canicule qui a déclenché cela C’est le discours irresponsable des amis du Maréchal pétain de l ‘ADEME

 

D'après lui aucune pollution à l'ozone dans le pays...

L’ozone est un polluant secondaire, résultant de transformations photo-chimiques complexes entre certains polluants comme les oxydes d’azote (NOx), le monoxyde de carbone et les composés organiques volatils (COV). Il est irritant pour l’appareil respiratoire et les yeux et s’associe à l’augmentation du taux de mortalité durant les épisodes de pollution. Il affecte les végétaux et réduit le rendement des cultures par une perturbation de la photosynthèse. Il contribue à l’effet de serre et à l’oxydation de certains matériaux comme les textiles ou le caoutchouc.

Les épisodes de pollution à l’ozone surviennent principalement pendant la pariode de j heure d'été , lors de situations anticycloniques calmes, ensoleillées et chaudes, avec peu ou pas de vent. Les périodes de canicule sont donc propices à l’apparition de tels épisodes sous l'heure d'été 

Depuis les années 80, les scientifiques se penchent sur l'impact de la pollution atmosphérique sur les écosystèmes. Perte de rendement, dégradation et érosion de la biodiversité font partie des effets, à long terme, que peuvent subir certains milieux sensibles.la pollution qui est généralement impalpable. Mais ce type de pic de pollution n'a pas une forte influence sur l'état sanitaire des écosystèmes. Ils sont sensibles, en revanche, à une pollution de fond, dite aussi chronique, à moyen et long terme, qui peut conduire à leur transformation ou leur dégradation les dépôts de composés acides et azotés ont conduit paysages fortement dégradés, où seuls subsistent les troncs des arbres. Il reste des zones où les stigmates sont encore là aujourd'hui : si la dégradation prend du temps, la restauration d'un milieu est longue également, même si les systèmes naturels ont une grande capacité de résilience. Mais on n'en est pas là en France ! Il faut néanmoins rester vigilant sur certains écosystèmes sensibles et fragiles : la pollution atmosphérique est pour eux un facteur de stress supplémentaire.l'ozone, la pollution acide ou azotée. Les effets seront perceptibles selon la sensibilité des végétaux mais, globalement, la pollution atmosphérique peut dérégler les cycles nutritifs des plantes et entraîner, pour les cultures agricoles notamment, une perte de rendement. L'ozone est un agent extrêmement phytotoxique et oxydant. Cette molécule pénètre dans les stomates et crée des nécroses sur les feuilles. A partir de là, la plante va se dégrader puisque c'est par les feuilles que beaucoup de choses se passent (photosynthèse…). Dans le bassin méditerranéen, le pin d'Alep est particulièrement sensible aux niveaux de fond d'ozone. On peut imaginer que, si elle est fortement impactée, cette espèce disparaisse à terme.Les dépôts de particules en excès peuvent quant à eux perturber les cycles nutritifs. L'acidification de l'air, liée aux composés soufrés (acide sulfurique, notamment) et azotés (acide nitrique), entraîne une perte de fertilité et une modification de la productivité des écosystèmes. Elle va perturber l'équilibre chimique de la plante, et notamment les apports en magnésium et en calcium, qui sont très utiles à la végétation. Ces éléments vont devenir beaucoup plus solubles, être lessivés et ne resteront donc pas à la disposition du système terrestre. La modification de l'acidité des milieux favorise également l'absorption des métaux par les racines des arbres et végétaux alors que généralement ces éléments sont plutôt stables. D'autres polluants dits organiques persistants (POPs) ont des effets néfastes sur l'environnement car ils ont tendance à se concentrer dans la chaîne alimentaire et ainsi atteindre des doses non négligeables et dangereuses pour la santé. L'eutrophisation, liée à l'excès d'apport de composés azotés (acide nitrique, ammoniac), peut conduire à une modification de la répartition des espèces et à une érosion de la biodiversité. En effet, les plantes fixent naturellement l'azote. Mais lorsqu'il y a un excès d'azote, certaines espèces, les nitrophiles, vont être très productives, au détriment d'autres espèces.La première prise de conscience en France de l'impact de la pollution atmosphérique sur les écosystèmes a eu lieu dans les années 80, avec ce que l'on a appelé les pluies acides. Certaines forêts, notamment dans le Jura et les Vosges, montraient des signes de dépérissement. On s'est alors rendu compte que la pollution atmosphérique n'était pas le principal élément déclencheur mais que, combinée à d'autres facteurs (pauvreté des sols, sécheresse), elle avait conduit à une baisse de fertilité et de productivité des milieux.

A partir de ce moment-là, plusieurs observatoires ont été créés, comme le réseau Renecofor (géré par l'ONF), le dispositif Mera (géré par l'Ecole des Mines de Douai) ou encore Bramm (initié par l'Ademe et géré par le MNHN). Ce dernier s'appuie sur des bio-indicateurs pour estimer la capacité des écosystèmes à accumuler la pollution. Le dispositif Bramm estime par exemple la pollution de fond des dépôts de métaux et d'azote grâce aux mousses. Ces végétaux sont utilisés car ils n'ont pas de racines et on estime ainsi que les apports de métaux sont d'origine atmosphérique. Les trois premières campagnes menées entre 1996 et 2006 nous ont permis d'observer une diminution des apports de certains métaux (cadmium, chrome, plomb, zinc…). En revanche, deux métaux très toxiques sont en augmentation d'un peu plus de 20% (l'arsenic et le mercure) et plusieurs autres sont à surveiller, comme l'aluminium, le fer et le nickel. La charge critique est le seuil de dépassement des dépôts en excès au-delà duquel des effets nocifs peuvent apparaître pour certains végétaux. Près de vingt ans d'observation nous ont permis de constater que le phénomène d'acidification était largement à la baisse, lié aux réductions des émissions de soufre. Mais ce n'est pas pour autant que les impacts sur les écosystèmes ont totalement disparu. Certains territoires sont particulièrement vulnérables à l'acidification, comme les Vosges, les Landes ou le Massif central. En revanche, l'eutrophisation est en hausse, liée aux excès d'azote, par l'acide nitreux .La responsabilité de l heure d'été de 1942 est indéniable dans ce fléau et cette calamité pour la biodiversité….

Les scientifiques découvrent une nouvelle source de pollution atmosphérique à l'acide nitreux

Des chercheurs français, suisses et allemands ont mis en évidence une nouvelle source de production d'acide nitreux (HNO2). Ce gaz, précurseurs de l'ozone troposphérique, serait produit en présence de matière organique et d'oxyde d'azote.

Une nouvelle étude, parue dans la revue Nature, dévoile de nouveaux mécanismes de production de l'acide nitreux (HNO2). Ce gaz est déjà bien connu et tient une place importante dans la chimie atmosphérique et particulièrement dans la pollution à l'ozone.

En effet, il possède la particularité d'interagir avec la lumière et de libérer des radicaux libres (OH-). Associés aux composés organiques volatiles (COV), ces radicaux participent à la production d'ozone troposphérique, polluants généralement urbains à l'origine des brouillards et des « pics d'ozone » présents dans la troposphère, couche la plus basse et la plus polluée de l'atmosphère. Jusqu'à maintenant l'acide nitreux était supposé se former principalement la nuit et être dégradé en radicaux libres par la lumière dès le lever du soleil. Grâce à de nouvelles techniques de mesure de ce gaz, plus sensibles, les scientifiques se sont rendus compte récemment qu'il pouvait se former également le jour avec des concentrations dépassant largement les prédictions calculées par les modèles numériques de chimie atmosphérique.

Des chercheurs du Laboratoire d'application de la Chimie à l'Environnement de Villeurbanne (LACE, CNRS-UCBL) en collaboration avec l'Institut Paul Scherrer (Suisse) et l'Université de Wuppertal (Allemagne) viennent d'identifier les processus chimiques liés à cette production diurne. Leur étude a permis de démontrer que l'acide nitreux était produit par photo-réduction du dioxyde d'azote atmosphérique (NO2) à la surface de matière organique en décomposition (humus). Les résultats indiquent que le sol et d'autres surfaces contenant de l'acide humique produisent par photochimie des espèces réductrices qui réagissent sélectivement avec le dioxyde d'azote. 

Le taux de formation d'acide nitreux relevé dans cette étude pourrait expliquer les concentrations élevées d'HNO2 récemment observées en journée et dont la photolyse compte pour 60% de la production de radicaux libres. Cette production d'acide nitreux pourrait influencer significativement la chimie des basses couches de la troposphère et ainsi changer notre description des mécanismes de pollution atmosphérique, ont expliqué les chercheurs européens.

 

Les Stentors - Le chant des partisans (Clip officiel)

 

 

 

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  • Réchauffement climatique et déplacement des activités humaines par rapport au soleil Pétition nº 0193/2012 présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe»
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