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rechauffement climatique cop21 changement d'heure
15 février 2019

la pollution au NO2 et a l'ozone sous l'heure d’été de 1942 est un crime

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La disparition accélérée d’insectes est aussi inquiétante que celle des grands mammifères

Parlement européen 2014-2019

Commission des pétitions 29.6.2018

COMMUNICATION AUX MEMBRES Objet:

Pétition nº 0193/2012 présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe» sur les seuils visés par la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe, ainsi que la protection insuffisante de la santé publique et de l’environnement à cet égard 1. Résumé de la pétition Le pétitionnaire exprime son mécontentement quant aux valeurs cibles et aux objectifs à long terme fixés par la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe. Il critique aussi vertement la manière dont la France applique les dispositions en vigueur dans ce domaine. Il invite dès lors la Commission à prendre des mesures à l’encontre de la France et à appliquer des seuils plus sévères. 2. Recevabilité Déclarée recevable le 13 juin 2012. La Commission a été invitée à fournir des informations (article 216, paragraphe 6, du règlement). 3. Réponse de la Commission, reçue le 28 septembre 2012 La directive 2008/50/CE concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe1 prévoit une valeur limite horaire pour le dioxyde d’azote (NO2) de 200 µg/m3, à ne pas dépasser plus de 18 fois par année civile, et une valeur limite annuelle de 40 µg/m3. Ces valeurs limites pour le NO2 sont applicables depuis le 1er janvier 2010. En vertu de ladite directive, les États membres ont toutefois la possibilité de notifier à la Commission un report

Conclusions Les évaluations et les bilans de qualité sont étayés, entre autres, par des consultations publiques qui ont une influence sur l’analyse de la Commission européenne, ce qui permet aux États membres et à toutes les parties prenantes concernées de contribuer de façon transparente. La Commission invite le pétitionnaire à contribuer à la consultation sur le bilan de qualité des directives concernant la qualité de l’air ambiant dans l’Union européenne. Les conclusions de ce bilan serviront de base pour l’établissement de conclusions politiques concernant l’avenir du cadre réglementaire concerné. La Commission examine actuellement les résultats des derniers rapports annuels sur la qualité de l’air transmis par la France, en lien avec les dernières données fournies par les autorités françaises dans leurs réponses dans le cadre de la procédure d’infraction en cours (concernant les PM10). En fonction de l’issue de cet examen, la Commission décidera des mesures les plus appropriées dans le cas d’espèce. Pour ce qui est du dioxyde d’azote (NO2), la France est actuellement appelée à comparaître devant la Cour de justice de l’Union européenne pour n’avoir pas respecté les valeurs limites convenues en matière de qualité de l’air et n’avoir pas pris de mesures appropriées pour limiter au maximum la durée des périodes de dépassement

Au rythme actuel, la plupart des insectes pourraient avoir disparu de la planète d’ici un siècle. Face à cette menace majeure sur la biodiversité, l’impuissance des autorités publiques est aussi évidente qu’accablante.

 

L'ozone est une molécule remarquable. Tout à la fois poison et protecteur de la de vie continentale, cette molécule caractérise à elle seule toute la chimie atmosphérique. Fortement oxydante, elle dégrade dans les basses couches de l’atmosphère la matière organique et nuit au bon fonctionnement du vivant. Absorbeur du rayonnement ultra violet dans la haute atmosphère, elle protège les organismes terrestres de ce rayonnement au pouvoir destructeur. Cette ambivalence en fait une molécule fascinante.

Les facteurs préoccupants mis en cause dans ces régions sont la fragmentation des forêts et l’utilisation des sols forestiers, les insectes et les pathogènes indigènes et envahissants, la modification des régimes d’inflammabilité, la pollution atmosphérique, la détérioration relativement élevée de la cime des arbres, ainsi que les espèces végétales envahissantes. En 1998, le taux maximal de dépérissement de la cime des feuillus a été observé sur 2 % de la superficie de la région du Nord, cette proportion atteignant 16 % dans le cas des conifères. Le taux de dépérissement s’est en outre accru de plus de 2 % par année sur 2 % de la superficie de conifères et 3 % de la superficie de feuillus. De plus, un taux maximal de transparence de la cime des feuillus a été observé sur 8 % de la superficie de la région, ce taux atteignant 19 % dans le cas des conifères. Dans cette même région, des augmentations annuelles de plus de 2 % ont été observées sur 19

L'ozone troposphérique (couche de l'atmosphère entre la surface et une dizaine de km d'altitude) représente tout au plus 10 % du bilan total atmosphérique, les 90 % restant se trouvant dans la stratosphère(située juste au dessus de la troposphère).  Il n'est donc pas étonnant que l'ozone troposphérique, hormis la frénésie de mesures durant l'âge d'or de sa découverte, n'ait que peu attiré l'attention des scientifiques. Il faut attendre le début des années cinquante pour voir émerger l'étude systématique de sa concentration troposphérique dans un contexte bien particulier. C'est avec l'explosion de l'utilisation de la voiture à Los Angeles que l'on va découvrir les effets néfastes de cet ozone là. Et ce ne sont pas les chimistes de l'atmosphère qui vont être à l'œuvre mais des spécialistes des pathologies des plantes, des industriels, des purs chimistes ! A cette époque la pollution de l'air dans le bassin de Los Angeles commence à provoquer des dommages visibles sur les cultures, les récoltes mais aussi sur les matières caoutchoutés. L’ozone est un gaz peu soluble mais très réactif. C’est un oxydant fort qui détruit les parois des cellules avec lesquelles il entre en
contact, causant ainsi des modifications de la fonction respiratoire et une inflammation des tissus. L’inflammation des poumons est une réaction typique d’une exposition à forte dose.
À long terme, la réponse inflammatoire conduit à des modifications structurales similaires à la fibrose. L’action oxydante de l’ozone s’exerce aussi sur les végétaux. L’ozone cause des blessures visibles sur les feuilles et réduit la productivité des récoltes. Ces dégâts d'une nature nouvelle attirent l'intérêt des biologistes et chimistes. Ils cherchent à comprendre les causes et les raisons de ce phénomène. A une époque où la majeure partie des pollutions urbaines Les oxydes d'azote et des gaz organiques et la vapeur d’eau des centrales nucléaires et incinérateurs  sous l'effet du soleil, par l’avancement des activités humaines exposent les polluants sous l'intensité solaires la plus élevées   ces deux familles de composés interagissent et forment du NO2, lequel est rapidement photolysé, produisant des atomes d'oxygène qui conduisent inexorablement à la formation d'ozone. L'ozone, à son tour, produit des radicaux OH, lesquels acidifient l'atmosphère en formant des acides sulfurique, nitrique et organique. Par temps clair, calme et ensoleillé, ce mélange conduit à la formation d'une atmosphère hautement agressive et corrosive, c'est l'ozone destructeur.Le dioxyde d’azote est un gaz irritant qui est absorbé par les surfaces humides des voies respiratoires. La toxicité du NO2 provient de sa capacité d’oxyder les constituants des membranes cellulaires. À la suite d’une exposition importante au NO2, on observe une destruction
d’une partie des cellules qui recouvrent les alvéoles pulmonaires et qui sont responsables des échanges gazeux. Le NO2 entraîne une baisse de la perception des odeurs, des modifications de la fonction pulmonaire et, dans les cas d’exposition aigüe, l’apparition d’un œdème pulmonaire. À des doses d’exposition plus faibles, il peut favoriser le développement d’emphysème. Le NO2 joue également un rôle non négligeable dans la problématique des précipitations acides. Il contribue aussi à la formation du smog photochimique, dont le principal constituant est l’ozone. Quant au NO2 on ne lui reconnaît pas de toxicité significative. Il intervient cependant très activement dans le processus complexe de formation du smog photochimique

Les scientifiques découvrent une nouvelle source de pollution atmosphérique à l'acide nitreux

Des chercheurs français, suisses et allemands ont mis en évidence une nouvelle source de production d'acide nitreux (HNO2). Ce gaz, précurseurs de l'ozone troposphérique, serait produit en présence de matière organique et d'oxyde d'azot

Une nouvelle étude, parue dans la revue Nature, dévoile de nouveaux mécanismes de production de l'acide nitreux (HNO2). Ce gaz est déjà bien connu et tient une place importante dans la chimie atmosphérique et particulièrement dans la pollution à l'ozone.

En effet, il possède la particularité d'interagir avec la lumière et de libérer des radicaux libres (OH-). Associés aux composés organiques volatiles (COV), ces radicaux participent à la production d'ozone troposphérique, polluants généralement urbains à l'origine des brouillards et des « pics d'ozone » présents dans la troposphère, couche la plus basse et la plus polluée de l'atmosphère.Jusqu'à maintenant l'acide nitreux était supposé se former principalement la nuit et être dégradé en radicaux libres par la lumière dès le lever du soleil. Grâce à de nouvelles techniques de mesure de ce gaz, plus sensibles, les scientifiques se sont rendus compte récemment qu'il pouvait se former également le jour avec des concentrations dépassant largement les prédictions calculées par les modèles numériques de chimie atmosphérique.

Des chercheurs du Laboratoire d'application de la Chimie à l'Environnement de Villeurbanne (LACE, CNRS-UCBL) en collaboration avec l'Institut Paul Scherrer (Suisse) et l'Université de Wuppertal (Allemagne) viennent d'identifier les processus chimiques liés à cette production diurne. Leur étude a permis de démontrer que l'acide nitreux était produit par photo-réduction du dioxyde d'azote atmosphérique (NO2) à la surface de matière organique en décomposition (humus). Les résultats indiquent que le sol et d'autres surfaces contenant de l'acide humique produisent par photochimie des espèces réductrices qui réagissent sélectivement avec le dioxyde d'azote.

Le taux de formation d'acide nitreux relevé dans cette étude pourrait expliquer les concentrations élevées d'HNO2 récemment observées en journée et sous l’heure d’ete  et dont la photolyse compte pour 60% de la production de radicaux libres. Cette production d'acide nitreux pourrait influencer significativement la chimie des basses couches de la troposphère et ainsi changer notre description des mécanismes de pollution atmosphérique, ont expliqué les chercheurs européens.

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