la France en infraction sur le dioxyde d'azote NO2
Hymne Européen - Officiel - Ode à la Joie - Français.
La France est dans l’illégalité sur le dioxyde d'azote NO2
C'est un combat de 30 ans qui est passe sous silence en France
Le seuil maximum est de 200µg/m3 d'air sur 1h
Les amis du maréchal petain et la cagoule Verte Hulot respectent pas le seuil de 200µg/m3 d'air sur la recommandation de l OMS
NO2
40 μg/m3 moyenne annuelle
200 μg/m3 moyenne horaire
La valeur guide actuelle de l'OMS de 40 μg/m3 (moyenne annuelle), fixée pour protéger le public des effets du NO2 gazeux sur la santé, reste inchangée par rapport aux directives précédentes.
Définition et principales sources
Dans l'air, le NO2 a les effets suivants:
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À des concentrations dépassant 200 μg/m3, sur de courtes durées, c'est un gaz toxique entraînant une inflammation importante des voies respiratoires.
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C'est le principal agent responsable de la formation des aérosols de nitrates, qui représentent une proportion importante des PM2.5 et d'ozone, en présence de rayons ultraviolets.
En matière de qualité de l'air, trois niveaux de réglementations imbriqués peuvent être distingués (européen, national et local). L'ensemble de ces réglementations a pour principales finalités :
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L'évaluation de l'exposition de la population et de la végétation à la pollution atmosphérique.
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L'évaluation des actions entreprises par les différentes autorités dans le but de limiter cette pollution.
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L'information sur la qualité de l'air.
Les directives européennes sont transposées dans la réglementation française.
Les critères nationaux de qualité de l'air sont définis dans le Code de l'environnement (articles R221-1 à R221-3 disponibles sur le site Legifrance).
Le décret n°2010-1250 du 21 octobre 2010 téléchargeable ici ( pdf - 186 ko) transpose la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2008.
Les principales valeurs mentionnées dans la réglementation française sont synthètisées dans les tableaux ci-dessous
Seuils d'alerte |
Niveau critique |
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Dioxyde d'azote |
En moyenne annuelle : depuis le 01/01/10 : 40 µg/m³. |
En moyenne annuelle :40 µg/m³. |
En moyenne horaire : 200 µg/m³. |
En moyenne horaire :
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Les NOx regroupent le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2). Les émissions de NOx, principalement issues du secteur des transports, ont baissé de 49 % depuis 2000. Sur la même période, les concentrations en NO2dans l’air ont également diminué, mais dans une proportion plus faible. Les normes de qualité de l’air pour la protection de la santé à long terme ne sont pas respectées en 2016 sur 7,5 % des stations de mesure, en totalité situées à proximité du trafic routier. Néanmoins, ce pourcentage a baissé depuis 2000 dans les agglomérations de plus de 50 000 habitants. Aucun épisode de pollution au NO2 d’ampleur nationale n’est mesuré en 2016.
L’évolution des concentrations de NO2
La moyenne annuelle des concentrations en NO2 a diminué de façon progressive depuis 2000 pour tous les types de stations confondus (fond urbain, fond rural, à proximité d’industries et à proximité du trafic routier), avec une année 2003 atypique.
En 2016, la moyenne annuelle en fond urbain est de 19 µg/m3 contre 39 µg/m3 à proximité du trafic routier. À proximité du trafic routier, les concentrations moyennes annuelles sont 2 fois plus élevées qu’en fond urbain.
L'ACIDE NITREUX facteur aggravant de cette pollution
Des chercheurs français, suisses et allemands ont mis en évidence une nouvelle source de production d'acide nitreux (HNO2). Ce gaz, précurseurs de l'ozone troposphérique, serait produit en présence de matière organique et d'oxyde d'azote.
Une nouvelle étude, parue dans la revue Nature, dévoile de nouveaux mécanismes de production de l'acide nitreux (HNO2). Ce gaz est déjà bien connu et tient une place importante dans la chimie atmosphérique et particulièrement dans la pollution à l'ozone.
En effet, il possède la particularité d'interagir avec la lumière et de libérer des radicaux libres (OH-). Associés aux composés organiques volatiles (COV), ces radicaux participent à la production d'ozone troposphérique, polluants généralement urbains à l'origine des brouillards et des « pics d'ozone » présents dans la troposphère, couche la plus basse et la plus polluée de l'atmosphère.
Jusqu'à maintenant l'acide nitreux était supposé se former principalement la nuit et être dégradé en radicaux libres par la lumière dès le lever du soleil. Grâce à de nouvelles techniques de mesure de ce gaz, plus sensibles, les scientifiques se sont rendus compte récemment qu'il pouvait se former également le jour avec des concentrations dépassant largement les prédictions calculées par les modèles numériques de chimie atmosphérique.
Des chercheurs du Laboratoire d'application de la Chimie à l'Environnement de Villeurbanne (LACE, CNRS-UCBL) en collaboration avec l'Institut Paul Scherrer (Suisse) et l'Université de Wuppertal (Allemagne) viennent d'identifier les processus chimiques liés à cette production diurne. Leur étude a permis de démontrer que l'acide nitreux était produit par photo-réduction du dioxyde d'azote atmosphérique (NO2) à la surface de matière organique en décomposition (humus). Les résultats indiquent que le sol et d'autres surfaces contenant de l'acide humique produisent par photochimie des espèces réductrices qui réagissent sélectivement avec le dioxyde d'azote.
Le taux de formation d'acide nitreux relevé dans cette étude pourrait expliquer les concentrations élevées d'HNO2 récemment observées en journée et dont la photolyse compte pour 60% de la production de radicaux libres. Cette production d'acide nitreux pourrait influencer significativement la chimie des basses couches de la troposphère et ainsi changer notre description des mécanismes de pollution atmosphérique, ont expliqué les chercheurs européens.