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28 juillet 2017

AVC l'heure d'ete de Petain 1942 responsable

 

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AVC ischémique : favorisé par la pollution à l'ozone

L'Heure d’été de Pétain 1942 est un facteur aggravant pour l'Ozone,dioxyde d'azote et l'acide nitreux

Cette mesure de Pétain de 1942 favorise et aggrave le smog photochimique

La France refuse d'appliquer le seuil de 120µg/m3 d'air sur 8h c'est a dire de 12h à 20h sous l'heure de Pétain

Recommandation de l'OMS et de la recommandation 1432 du Conseil de l'Europe

En effet l'Heure de Berlin c'est 2h d'avance sur le soleil

La pollution à l'ozone peut, à court terme, favoriser la survenue d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique chez les hommes porteurs d'une plaque d'athérome instable, suggère une étude française présentée au congrès de l'American Academy of Neurology (AAN) à San Diego.

Toutes les infos médicales sur AVC ischémique : favorisé par la pollution à l'ozone


Une vraie source de problème

Ces résultats sont issus du registre dijonnais des AVC qui recense depuis 1985 tous les AVC survenant dans la ville intra-muros. Les travaux conduits par Jean-Bernard Henrotin ont consisté en une étude observationnelle de dix ans. Tous les premiers cas d'AVC, ischémiques et hémorragiques, et d'accident ischémique transitoire (AIT) ont été enregistrés de manière prospective entre 1994 et 2004 en même temps que les concentrations atmosphériques de différents polluants (ozone, dioxyde de souffre, monoxyde de carbone, particules fines, dioxyde d'azote) étaient mesurées toutes les heures. Un total de 493 AVC liés aux grosses artères, 397 aux petites artères, 530 AVC cardio-emboliques, 67 d'étiologie inconnue, 371 AIT et 220 AVC hémorragiques ont été recensés sur une population de quelque 150.000 habitants. L'analyse de l'ensemble des données, ajustées pour la température, l'humidité et les épidémies de grippe, met en évidence uniquement un lien entre les AVC ischémiques et l'ozone chez les hommes de plus de 40 ans. Cette association apparaît en outre dose-dépendante : le risque est augmenté de 25% lorsque la concentration d'ozone est de 14 µg/mm3, puis de 39% lorsque l'ozone est de 26 µg/mm3, passe à 77% avec 40 µg/mm3 jusqu'à 100% à un taux de 59 µg/mm3. Les résultats montrent également que le risque d'AVC observé n'implique que les grosses artères, augmente 24 heures après un pic d'ozone, ne concerne que les hommes de plus de 40 ans qui fument, présentent une hypertension et/ou une hyperlipidémie, souligne auprès d'APM Santé le Pr Maurice Giroud du CHU de Dijon qui coordonne le registre. Tous ces éléments suggèrent que l'ozone pourrait augmenter le risque d'AVC en stimulant l'inflammation, propriété qu'on lui connaît déjà dans l'aggravation des maladies respiratoires, en particulier l'asthme, pendant les pics de pollution. Or, l'inflammation intervient également dans la formation de la plaque d'athérome mais aussi dans la rupture, explique-t-il. Le neurologue suppose ainsi que le délai entre la hausse du taux d'ozone et la survenue de l'AVC pourrait correspondre à un phénomène d'imprégnation des tissus, déclenchant les processus inflammatoires et la rupture d'une plaque d'athérome instable qui se trouve au niveau de la carotide. En outre, les patients les plus sensibles à l'ozone dans l'étude ont le profil typique des personnes à risque d'AVC.

Diffuser des messages de prévention

"Il serait utile d'informer ces personnes sur les risques qu'elles encourent lors des pics de pollution, comme le sont déjà les personnes âgées, les enfants et les personnes atteintes de maladies respiratoires", suggère le Pr Giroud. "On pourrait également leur conseiller de prendre un peu d'aspirine ces jours-là", ajoute-t-il. Le lien entre pollution à l'ozone et AVC commence seulement à être étudié alors que les preuves s'accumulent sur les effets délétères de la pollution atmosphérique sur la santé cardiaque. Une étude américaine, publiée en 2005 dans Stroke, a également objectivé un lien entre l'ozone et les hospitalisations pour AVC, 24 heures après le pic de pollution, indique le neurologue. L'ensemble de ces données suggère qu'il serait possible de préparer des lits d'hospitalisation en amont, dès qu'une alerte à la pollution est donnée, estime-t-il. Le registre dijonnais devrait permettre d'évaluer l'effet de mesures préventives et d'organisation des soins, qui pourrait se vérifier en deux ans, ajoute-t-il.

 

 

Pollution à l’ozone et survenue d’accidents vasculaires cérébraux à Dijon entre 1994 et 2004* De nombreux travaux ont documenté les effets de la pollution atmosphérique sur la morbimortalité cardio-vasculaire. Cette étude s’est plus particulièrement intéressée aux effets à court terme de la pollution à l’ozone sur l’incidence des accidents vasculaires cérébraux (AVC). L’analyse a porté sur les cas d’AVC recensés chez les habitants de la ville de Dijon au cours d’une période de 10 ans. Numerous studies have documented the effects of air pollution on cardiovascular morbidity and mortality. This study focused particularly on the short-term effects of ozone pollution on the incidence of strokes, analysing the stroke cases recorded among inhabitants of Dijon over a 10-year period. e registre des AVC de Dijon a fourni les données concernant tous les AVC survenus pour la première fois chez des résidents de cette ville entre 1994 et 2004. Leur nature (ischémique ou hémorragique) et leur origine étaient documentées par imagerie. Les facteurs de risque et les antécé- dents cardio-vasculaires des patients ont été collectés. Les auteurs ont analysé au total 220 AVC hémorragiques (chez 115 hommes et 105 femmes), 371 accidents ischémiques transitoires (AIT) et 1 487 AVC isché- miques (798 femmes et 689 hommes) survenus chez des sujets de plus de 40 ans. Quatre cent quatre-vingt-treize AVC ischémiques étaient d’origine athérothrombotique (plaque athéromateuse des grosses artères), 397 étaient des infarctus lacunaires (atteinte des petites artères), 530 étaient dus à une embolie cérébrale d’origine cardiaque et 67 étaient de cause indéterminée. Les données 1994-2004 de pollution de l’air ont été obtenues auprès du Centre de surveillance environnemental de Dijon. Les mesures provenaient de la station située en centreville, éloignée des grands axes routiers et des zones industrielles. Ont été considérés les taux atmosphériques de particules fines de diamètre aérodynamique inférieur ou égal à 10 µm (particules PM10), d’ozone (O3), de dioxyde de soufre (SO2), d’oxydes d’azote (NOx) et de monoxyde de carbone (CO). Des taux moyens sur 24 heures ont été calculés pour tous les polluants, sauf pour l’ozone dont les taux ont été moyennés par tranches de 8 heures. Les auteurs ont utilisé une méthodologie développée pour l’étude des effets de l’exposition à court terme sur le risque d’événements aigus. Selon cette approche, chaque cas est son propre témoin et les taux de polluants atmosphériques du jour de l’événement sont comparés à ceux de jours témoins encadrant l’événement (ici J7, J14, J21 et J28 avant et après l’AVC). Les odds ratios (OR) ont été déterminés après ajustement sur plusieurs variables corrélées à l’incidence des AVC dans la littérature : conditions de tempé- rature et d’humidité, contexte d’épidémie de grippe, période de vacances. Le retentissement de chaque polluant étudié a été évalué à court terme en considérant son taux le jour de survenue de l’AVC et les 3 jours précédents. Un effet significatif de la pollution à l’ozone sur les AVC ischémiques chez les hommes L’analyse individuelle des effets de chaque polluant retrouve une association significative (p < 0,001) entre la survenue d’un AVC de nature ischémique et les niveaux d’ozone le jour précédent (J-1) chez les hommes (OR associé à une augmentation du taux d’O3 de 10 µg/m3 = 1,13 ; IC95 = 1,05- 1,22). Cette association est plus forte chez les patients ayant un

ou plusieurs facteurs de risque cardio-vasculaire (tabagisme, dyslipidémie et hypertension artérielle). Il n’existe pas d’augmentation significative du risque d’AVC ischémique chez les femmes ni d’augmentation du risque d’AVC hémorragique. L’OR de survenue d’un AVC n’apparaît pas influencé par les taux des autres polluants. Les effets de l’ozone restent significatifs avec un modèle à deux polluants, quel que soit l’autre polluant inclus dans le modèle (en particulier les PM10). L’analyse par sous-groupes d’AVC montre une association significative entre la pollution à l’ozone et la survenue d’AVC athérothrombotiques (OR = 1,14 ; IC95 = 1,01-1,29 ; p = 0,02) ou d’AIT (OR = 1,21 ; IC95 = 1,04-1,40 ; p = 0,01). Les auteurs notent également que le risque d’AVC isché- mique chez les hommes de plus de 40 ans augmente de façon linéaire avec le niveau de pollution à l’ozone mesuré à J-1 (p = 0,01). Éléments de discussion Ces résultats suggèrent une influence à court terme de la pollution à l’ozone sur la survenue des AVC ischémiques, avec un effet apparaissant le lendemain de l’exposition et ce, indépendamment du niveau des PM10. L’association avec l’exposition à l’ozone n’a été retrouvée que pour les AVC ischémiques et, parmi eux, pour ceux dans lesquels les complications de l’athérosclérose jouent un rôle physiopathologique important (AVC athérothrombotiques et AIT). Elle ne concerne que les hommes chez lesquels des plaques carotidiennes athéromateuses étendues sont plus souvent mises en évidence que chez les femmes. Ces plaques athéromateuses pourraient être particulièrement sensibles aux effets délétères de la pollution à l’ozone, d’autant plus qu’il existe des facteurs de risque cardio-vasculaire. Le délai d’1 jour observé entre l’exposition à la pollution à l’ozone et la survenue d’un AVC s’accorde mal avec un effet vasoconstricteur immédiat de ce polluant. L’ozone induirait plutôt une réponse inflammatoire entraînant une instabilité des plaques athéromateuses. Les auteurs soulignent que cette étude a été réalisée dans une ville peu polluée. La concentration atmosphérique moyenne d’O3 sur la période de l’étude était de 29,9 µg/m3 (médiane = 26 µg/m3). L’augmentation du risque d’AVC ischémique apparaît pour de faibles valeurs du taux d’O3, ce qui doit engager à intensifier les mesures contre cette pollution dans les zones urbaines et dans les campagnes

Le seuil de 120µg/m3 d'air n’étant pas mesure en France démontre la volonté de non assistance a personne en danger du gouvernement de mettre en danger les citoyennes et citoyens 

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  • Réchauffement climatique et déplacement des activités humaines par rapport au soleil Pétition nº 0193/2012 présentée par Erick Labrousse, de nationalité française, au nom du «Groupement pour le respect des fuseaux en Europe»
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